La nav' est tranquille, voiles et moteur, sans vague aucune, pour perturber les activités débordantes de mon équipage...
Oui, bon, c'est de la triche, d'accord, mais les sondages aussi, d'abord ! Cette photo a été prise en Bretagne, par mon super-chouette copain Stéphane qu'on ira voir cet hiver là-bas ( je vous filerai le lien de sa galerie s'il m'y autorise, histoire de bien vous rincer l'oeil, avec des vraies photos de vrai photographe, car il Nikonne drôlement bien le Bougre!).
Nous, en fait, c'était plutôt ( et pas Donald, ça non!) ça :
Ouais, ouais. Y'a aussi le moteur qui tourne. Les voiles, c'était surtout pour les aérer!
N'empêche, tous l'équipage était quand même aux manoeuvres, notamment la partie la plus canine :
Bon, sinon...ben Porto Rafti, quoi. C'est pas mal, mais bon. J'ai pas sorti le Nikon. la petite s'est baignée. Pas nous.
Vendredi 4, on va jusqu'à Almyropotamos. Nav' sans histoire et sans photo, parce que bon.
On retrouve notre quai, désert, on retrouve aussi, brièvement, Fani et Yannis, nos amis de là-bas, et puis on passe une nuit super calme. Y'en avait besoin. Je fais vaguement l'effort, en soirée, de sortir le Nikon rien que pour vous parce qu'en fait, j'ai pas envie. Du coup, je fais des photos pas terrible mais qui ne sont là que pour illustrer ( vous le sentez le moral qui baisse, de paragraphe en paragraphe ?)
Le lendemain, tôt, on décannille pour Chalkoutsi, étape finale de notre belle saison. La lumière est belle>>>> Paf, photo:
Et nous voilà partis, au moteur bien sûr, pour les derniers 20 milles de la saison 2016, par ailleurs la dixième de notre périple et de ce site.
Ma compagne, épouse, infirmière, est une fille dans le vent !
Moi aussi je piaffe d'impatience d'arriver...Même j'ai hâte!
Cette année, on finit la saison une qinzaine de jours avant nos habitudes. Il y a une raison à cela : Depuis 3 semaines, environ, j'ai très mal du coté du bas-ventre. Bon, au début, je me dis : " c'est ma prostatite chronique qui me reprend ! " (voir ici pour les curieux : Prostatite, épisode 1 puis, Suite )
Mais, en fait, j'angoisse un maximum, car les antibios prescris en France par l'urologue consulté lors de notre retour début 2011, qui a confirmé le diagnostic de protatite chronique (oui, je sais, c'est super compliqué, mais on va passer la journée là-dessus. De toute façon, il n'est pas question que quiconque grimpe sur la prostate, c'est clair?) . Pouf, pouf: Donc, les antibios ont inefficaces cete fois-ci !
Du coup, je psychote au taquet depuis 10 jours. On a donc décidé de rentrer un poil plus tôt, pour, éventuellement, envisager un retour express en France... Bientôt, nous voici aux abords du port (ahhh, l'alitération !) de Chalkoutsi :(photo Françoise)
En vrac, on retrouve, avec joie et dans le désordre, l'ami Philippe de Matins, bleus, les Swing, Denis et Rula, au chantier, et puis la belle Corbi, bien sage et propre sous sa bâche.
On retrouve aussi la balade le long de la mer, celle qui mène au chantier, et du coup, clic-clac, Kodak ! Enfin, cling clong, Nikong !
On se repose le dimanche (le dimanche, on fait rien, comme des gros manches!)
Et lundi matin, on file à Chalkis, faire des courses, emmener la gamine chez le véto pour son incontinence post stérilisation, et aussi, accssoirement, histoire de voir un médecin à l'hopital !!!!
Pour la petite, on a un traitement antibio de 15 jours (en fait, elle a une infection urinaire) et on refait des examens dans 15 jours.
Pour les courses, LIDl est pas loin.
Pour l'hopital....
Y'a pas de parking à l'hopital, et une circulation du diable !
Alors pour garer la grosse Corbi, on a ch.é des ronds de chapeau.
Une fois l'auto garée, on va à l'hosto, un grand batiment, extèrieurement bien vétuste. Une centaine de personne dehors, qui, visiblement attendent.
A l'intérieur, c'est bien vétuste aussi. Du monde partout ! Les rares infirmières courrent dans tous les sens. On est paumés, on erre un peu sans savoir où aller. Tout est écrit en grec, bien sur. Mais c'est trop technique, on ne comprends rien ! C'est bien d'être étranger, ça rappelle l'angoisse des notres d'étrangers, quand ils arrivent à l'hosto et qu'ils ne parle pas bien la langue... ça remet les idées en place, quoi!
On parvient à arrêter une infirmière en pleine course. Elle ne parle pas anglais. Elle en arrête elle-même une autre qui parle anglais. On avait, de toute façon, potassé les mots, "vessie" (kystis), "prostate" (prostatis, facile) et "douleur" (pono ou lipi).
Elle nous écoute 10 secondes et nous dit de descendre d'un étage au service d'urologie.
A l'étage inférieur, un couloir avec, selon les manifestants, 70 personnes qui attendent, 40 selon la police.
On ne sait même pas si c'est là. On est désemparés !
On arrête une infirmière. Ouf, elle parle anglais. Elle nous écoute et nous dit que c'est "en haut"! Bigre ! On tente de lui dire qu'on vient de nous dire en nas, mais la voilà dejà repartie en courant !
Je l'avoue, je suis en panique devant l'affluence, devant ces pauvre gens, devant ce pauvre personnel. Et je dis à Françoise : " Tant pis pour les sous (avec la carte européène on ne paye pas à l'hopital) . On se casse de cet enfer! "
Elle est d'accord, mon adorable adorée compagne.
On retourne au chantier et, deux heures plus tard, Denis m'accompagne chez son docteur à lui. Il m'accompagne parce qu'il ne parle que grec. Alors il va traduire. On attend un peu. Pas longtemps, 1/4 d'heure peut-être.
Yannis Ikonomikos est super sympa. Quand il apprend ma date de naissance, il me tend la main : On est de la même année. Tope là mon pote, on est les meilleurs!
J'ai droit à un examen complet, jusqu'au fond de mon...fondement.
Très vite il est rassurant. Pas de grosseur suspecte, pas de diabête, rien d'inquiétant :" Chronia Prostatiti!" me dit-il. J'avais raison, c'est la même chose que la dernière fois.
Il m'envoie, bien sûr, faire des examens complets : urine, sang et échographie du bas-ventre.
Je me rend au labo dès Mardi matin. Après midi pour l'échographie.
Pipi, pique-pique. Et voilà. ça c'est fait. Mon sang est bien rouge ! Ouf, c'est pas de l'ouzo !
Le monsieur de l'échographie parle Français et me rassure : ma prostate est parfaite, juste un peu "calcifiée" , ce qui est le lot de tous les hommes après 40 ans, parait-il.
Dès le matin, on se détruit le moral avec les résultat des élection US. J'espère que vous vous êtes bien éclatés avec le petit truc de la Hune. j'y reviendrai un peu en conclusion de la mise à jour.
Hier, donc, je vais chercher mes résulats et retorune voir le doc, sans Denis, à qui j'épargne volontairement une deuxième perte de temps.
Je ne ferai pas davantage durer le suspens : Je vais mourir.
Comme tout le monde.
Sans doute sous le "tapis de bombes" promis par l'ami de Mickey dans son programme électoral. Bon, normalement, le tapis, c'est pour l'état islamique (un tapis de bombes pour les prières ? Ouais.), mais vous savez ce que c'est: Avec les dégats collatéraux, la Russie, la Chine, l'Iran, la Turquie, le chef d'état major des armées US, y 'en a bien une qui ne jouera pas le nuage de Tchernobyl et qui passera nos frontières !
Quant à ma mort naturelle, elle attendra un peu, si vous le voulez bien, que je sois vraiment malade!
Bilan véritable : Sur les deux feuilles d'examens, urine et sang, pas UNE ligne en gras. C'est en grec, bien sûr, mais j'avais bien vu que j'étais dans les clous de A à Z.
A la vue des exams et de ma prostate, mon doc est tout sourire : il me dit : " échete éna moro prostatiti" je comprends: Vous avez une prostate de bébé!
Youpi !
Il me dit aussi que j'aurais moins mal à la prostate si j'étais moins gras.
Illico, je décide de me mettre au régime. Remarque, je m'y étais mis déjà depuis une semaine, ça tombe bien.
Il ne me donne aucun traitement. Il me dit de bien me reposer ( mais puis je me reposer plus, là est la question?) et que ça passera.
J'ai toujours mal, mais l'angoisse s'est envolée.
Et, en parlant de régime, on peut dire que ça m'a déjà libéré d'un très gros poids !!!!
SUPER CONNARD PAS MORT! SUPER CONNARD VENDRA CHEREMENT SA PEAU ! (paron Bertrrand et Bernard Blier pour cet emprunt, tiré du chefd'oeuvre "buffet froid")
Je l'avoue, comme tout le monde, j'étais vraiment pas fan de mme Clinton, qui promettait une amérique tout aussi interventionniste que les précédents présidents (deuxième alitération !) .
Mais alors celui-là.... San déconner, merde !
Bush Junior, c'est déjà hallucinant, mais là, cela dépasse l'entendement !
Je vais vous dire : C'est tellement ENORME que ça m'inspire pas ! Pas envie de faire le guignol avec ce pantin ! Je n'ai pas le talent pour commenter un truc aussi...euh..invraisemblable ! En fait, c'est déjà surréaliste en vrai!
Et les sondeurs, ils l'ont pas méchamment dans le derche, les sondeurs? Dire qu'on va s'en cogner des tripotées de sondages chez nous, jusqu'en Mai !
Il paraitrait que Trump a été élu par les gros réacs, les riches et aussi par les pauvres, parce qu'il serait "anti-système" , le milliardaire vulgaire, inculte, macho et anti avortement !
Et 52% des "femmes blanches" (rien que le terme...enfin !) auraient voté pour lui ! Ca m'anéantit !
Comme quoi, le pouvoir au peuple, c'est bien, à condition qu'il se donne, qu'on lui donne le moyen d'être informé AVANT le vote! Sinon, c'est très con un peuple : ça moutonne un maximum, ça se fout complètement des autres, le peuple, ça rétablit la peine de mort et ça remplit les trains et les avions d'immigrés....Ca me rappelle quelque chose que j'ai déjà écrit sur ce site à propos de la connerie . J'avais écrit : "con comme un ouvrier qui vote front national en s'imaginant que ça va améliorer son sort! "
Tiens, combien, parmi mes lecteurs, connaissent, au hasard (lol) le programme de la France insoumise, avant de diqualifier Mélenchon pour populisme?
Va falloir méchamment s'informer, mes frères mes soeurs (oui, c'est mocoté curé!) avant de glisser le p'tit carton dans l'urne dans quelques mois. Sinon, comme le Daily Mirror, on pourra titrer, à la une du Monde :
Sauf, que là, ce sera Marianne qui va pleurer sa mémé !
Allez, c'est le moment ou jamais d'en rajouter une couche avec mon cher et regretté Matthieu. Cela me semble particulièrement ad'hoc:
J'imagine la chanson qu'il aurait écrite cette semaine, Matthieu...
Pauvres américains, pauvre monde, pauvre planète, pauvre de nous!
Je n'avais pas cru Michael Moore, quand, au moins de Juillet, il avait écrit : " Mes amis, je suis au regret de vous dire que Trump gagnera!"
Bon ben t'avais raison Michael !
Alors en 2021, Michael Moore, président et pis voilà ! Quoi, il a pas la compétence?
Ben non !
Mais Donald Trump non plus, à ce que je sache! "God bless America", ils vont en avoir besoin !
Au fait, il va vraiment jurer sur la Bible, ce clown? Il va à confesse? Il vit en accord avec les dogmes chrétiens, ce pourri?
Faux cul, tiens ! DESTITUTION IMMEDIATE POUR BALSPHEME, et toc!
Ah pardon, camarades trollonautes, mais j'ai la moutarde qui emulsionne ! Je révulse, j'exècre, je fulmine!
ca change rien, je sais.
Tiens, connaissez vous le tiercé des trois premières personnalités qui ont félicité Trump de sa victoire? Allez, par ordre d'apparition :
1- Marine le Pen
2- Vladimir Poutine
3-Viktor Orban.
Sarkozy, de son coté, se réjouit, le petit bougre, et veut croire en sa victoire '"pour la France". Il rigole parce que les sondages se sont trompés (et qu'ils annoncent en France qu'il va perdre), lui, le champion de France toute catégorie des dépenses d'état dans les sondages quand il était aux manettes avec ses menues menottes (encore une alitération je vous gâte, sans déconner) et sa grande bouche!
Du coup, il" se voit bien dans les pas de Trump", cet escroc! Il devrait lire Mediapart, il ferait moins son malin.
On peut bien se gausser des élections américaines, tiens ! Les notres ne sont pas d'un niveau supérieur.
Mais comment ce mec peut-il avoir le droit de se présenter aux élections alors que ce serait impossible dans la très grande majorité des autres pays européens, ce serait impossible? C'est un fait qui éclaire sans conteste à quel point cette 5ème république est à l'agonie.
Moi, je n'y suis pas à l'agonie.
J'ai pas fini de sévir, de me foutre en rogne et de noircir des pages avec mes colères et mes enthousiasmes.
Je vous souhaite, à tous, une bonne fin de semaine, malgré tout.
Qu'est ce que ça me gonfle ! 48 heures après l'élection du bouffon, partout, à droite comme à gauche, je lis des "En fait, on s'en doutait", "c'était prévisible!", "C'est un vote anti système",voire " il fallait écouter le mécontentement des laissés pour compte!".
Ben voyons : "écouter les laissés pour compte!", j'entends ça en France depuis que le FN a dépassé les 10% et l'absention les 30% !
Et ?
Et, rien. Rien. rien de rien. Depuis 1983 pour être précis.
Juste du libéralisme,encore du libéralisme, toujours du libéralisme, avec son dumping social, sa désindustrialisation au profit des pays esclavagistes, son sacrifice des services publics (sujet à une haine proche de celle du MEDEF pour les salariés) au profit des privés, son piètinenement incessant des valeurs fondamentales des fondements de la république, son évasion fiscale en veux tu en voilà, sa corruption au plus au niveau de l'état, de plus en plus policier, du reste, l'état, sa "libre circulation", mais seulement pour les valises plein de bifetons, son désintérêt pour la culture, pour l'éducation, etc.... Inventaire non-exaustif, bien sûr car j'écris ça d'une traite, comme d'hab', quand la rogne me prend et que j'aligne les mots pour diminuer la pression !
Alors comme ça, TRUMP serait anti-système? Ah ha ha ! Pardonnez moi mais je me gausse, je pouffe, je zigomatise (oui, zygomatiser, c'est somatiser par le rire!)
Mais qui donc peut croire à cette connerie ?
Ce milliardaire, fraudeur, menteur, magouilleur, méprisant, raciste, mysogine, vulgaire, macho et j'en passe , est aussi anti système que l'oligarchie familiale et millionnaire qui s'engraisse via le FN depuis des décennies! Tiens, eux aussi, parait-il, seraient "Anti système" !
Je me marre jaune, jaune caca !
Le programme de TRUMP n'est pas anti-système. Il est juste anti-pauvres gens, anti-étrangers, anti culture, anti protection sociale, anti tout ce qui n'est pas rétrograde, anti écologie, anti tout ce qui n'est pas américain, blanc, armé jusqu'aux dents et bas du front.
Ce mec a maltraité au delà du possible des milliers d'employés. "Fired ! " (viré!) était le titre de son émission de télé réalité ou il virait les gens en direct live , putain ! Et il est PRESIDENT , merde de merde!
Nota : Je serai encore plus grossier en mai 2017. Autant que vous soyez prévenus!
Il a fait faillite plusieurs fois, Donald ! Des faillites bien organisées ! Du coup, il n'a pas payé d'impôt pendant 20 ans. Un milliardaire qui ne paye pas d'impôt, ça , c'est sûr, c'est contre le système.
Son anti-système à lui, c'est le système '" tout pour ma gueule". C'est "Faites comme moi, devenez milliardaires ou crevez la bouche ouverte, je m'en tape ! "
Qui peut croire qu'il serait "anti-spéculation", qu'il aurait envie de plus de justice fiscale, de protéger les humbles, de promouvoir le "vivre-ensemble" ? Qui est assez stupide pour ne pas voir son nez s'allonger à chaque mensonge?
Au moins, notre droite à nous ne fait pas ce genre de promesses : oh non! La notre, c'est clairement : du privé partout, rien contre la fraude fiscale, moins d'impôts pour les riches et les entreprises du CAC 40, moins d'aide sociale pour tous ces salauds de pauvres qui ne trouvent pas de travail parce qu'ils ne veulent pas bosser. Et pour réduire le chômage, faciliter les licenciements, allonger la durée hebdomadaire du travail et reculer l'âge de la retraite ! Youpi !
Ben vous savez quoi ? Je leur tire mon chapeau ! De Juppé à Poisson, au moins, on sait pourquoi il faut les combattre !
Et les socialos proposent la même chose. Peu ou prou. Quasi. Un peu moins quasi en ce moment, parce que ça leur brûle méchant au cul!
Ah là là ! Misère de misère ! Et dire que, pour couronner toute ça, il faut se cogner le sourire de la blondasse adoratrice de Jeanne, la regarder triompher déjà sur tous les médias, qui commencent à s'aplatir devant elle puisque, ma foi, il est bien possible que, n'est ce pas.... La le Pen, avec ce visage satisfait et ce mépris, qu'elle ne parvient jamais à contenir tout à fait, pour ses interlocuteurs. C'est un spectacle qui me glace le sang.
Alors, voyez vous, camarades trollonautes, constater, 48heures après cette élection minable consécutive à la campagne la plus pitoyable, la plus haineuse, la plus laide, la plus basse, la moins politique de toute l'histoire américaine, que les Obama ont rencontré les Trump et qu'ils étaient si bien ensemble qu'ils ont certainement prévu de se revoir pour un barbecue entre amis...Voir, quelques heures aprés ce désastre, le monde médiatique et ses "experts" déjà normaliser la chose, la trouver "logique", "normale", "instructive", "révolutionnaire", en voir même certains s'en réjouir parce que ça "bouscule le système", parce que "ça va faire bouger les lignes" me consterne, m'abasourdit et me donne envie de gerber.
Personnellement, je ne vois pas l'ombre d'une bonne nouvelle dans l'élection de cet hamburger ambulant.
A part celle, que, peut-être, ça boostera un poil les ralliements à "la France insoumise".
Bonne journée sur la planête.
Comme pour accompagner mon humeur morose, la pluie et le vent entrent dans la danse. On a vu chuter spectaculairement le baromètre,
Et au final, "un peu" de pluie tomber:
Le phénomène, assez violent (40noeuds) n'a pas duré. 20mn à peine. Ensuite, le ciel s'est déchiré par le bas :
Et la nuit fut fort tranquille, sur une terre remplie à ras bord d'hommes et de femmes de bonne volonté, ne pensant qu'à faire régner la paix, la solidarité et l'égalité....
le lendemain, comme le soleil était radieux et les pêcheurs locaux de sortie
encouragé par le merveilleux sourire de ma chère et tendre après le passage (réussi) du "pont de la mort":
je me suis dis : "Tiens ! Il fait beau ! Pourquoi je ne me gâcherais pas la journée en faisant un peu de SIKAFLEX ?"
En effet, un partout sur notre beau pont en DEK KING, certains joints se détèrioraient néxorablement. Alors, je m'y suis collé, ce qui, notons-le au passage, ne manque pas d'être adéquat dès que, sur Troll, on parle de Sika ( pour les ignorants ou les nouveaux, voir cette cocasserie :SIKAFLEX L'AMI DES MARINS ?
Vous remarquez que je m'attaque à ce chantier un 11 novembre, célébration de la fin d'une guerre, et , sur Troll, tout à fait vraisemblablement le début d'une autre !
Vous remarquerez itou l'extrème gentillesse de votre serviteur, prêt à tous les sacrifices pour vous changer les idées et oublier qu'à plus ou moins brêve échéance, on va tous mourir au sein d'un magnifique champignon apocalyptique !
Là-dessus, je vous laisse provisoirement. Je suis obligé !
Car, voyez vous, allez savoir pourquoi, simplement écrire le mot "sika" m'a donné une furieuse et subite envie de faire (si, si) kaka !
A plus tard!
D'abord, armé d'un tournevis, d'une paire de genoux de rechange (bisous Marcus!), d'un jéroboam d'alcool à bruler et de 12 rouleaux de Sopalin, faut creuser pour enlever le moche ! Et y'en a!
Comme, bien sûr, dessous y'a du "jamais polymérisé gras-mou", forcément, ça commence vite à s'étaler. Surtout qu'entre chaque creusation, faut nettoyer le tournevis à l'alcool à bruler, que, du coup, là chaque fois que je prends la bouteille d'alcool à bruler, que je nettoie et que je la repose, a bouteille d'alcool à bruler, de plus en plus légère, n'arrête pas de basculer et de se répandre, et que, pour la remettre droite, comme j'ai la main pleine de sopalin souillé de gras mou dilué par l'alcoll à bruler, , y'a du gras mou dilué sur ma main, sur la bouteille et le pont!
Autant dire que non seulement ça s'étale, mais ça commence à prendre rapidement de l'ampleur, et à, encore plus vite, me les briser menu!
Au final, tout cela ne se passe pas si mal. Et, au bout d'environ deux heures, les genoux rouges et les mains noires (et le nez, les coudes, le short, les semelles, et, inexiplicablement, le cou), je passe à la phase suivante la
Non de dieu de nom de dieu, comme c'est bezin ! et ce scotch, acheté à prix d'or, qui se déchire au plus mauvais moment, juste quand on est en train de faire le coin bien aigu avec son cutter. Mais bon, vaille que vaille, ça se passe pas trop mal non plus !
Le lendemain, jour anniversaire des .. années de mon auguste, et néanmoins vénérable, géniteur,(bon naniv' mon papa), je décide de remplir le vide créé-masqué avec tant de zèle, de patience et de savoir-faire, par, non pas du sikaflex (ouf) mou-noir, mais par du seatalk 750, produit qui me fut vendu en même temps que les lattes du pont, et qui, en dehors de son appelation, est tout aussi gluant, noir et dégueulant que "l'autre" .
Hélas, alors que je croyais avoir des cartouches de réserve, je ne parviens pas à mettre la main dessus.
Du coup, que croyez vous que je fus obligé de faire? Et oui: trouver le plus vite possible (car demain, risque de pluie), deux ou trois cartouches de mon ennemi le plus intime : le SIKAFLEX 390 D pro!
Et me voilà parti en quête du gluant, sans succès dans les alentours. Bientôt, me voici dans les bureaux du diable, chez Sikaflex, à Chalkida....
PUB !
Z'avez vu? Je fais comme sur M6 ou TF1 ! Je coupe au moment le plus croustillant, juste quand vous avez la langue qui pend et que vous bouillonnez de savoir ce qui va se passer "après" !
La suite bientôt, mais pas tout de suite, vous en avez suffisament à vous mettre sous la dent pour la journée.
Et puis, le plaisir des feuilletons, c'est toujours le prochain épisode!
Chez Sikaflex, donc, le Lucifer de service, grand sourire aux lèvres, encaisse avec joie mes 28€. Pire, le malicieux Satan me dit "ena lepto" ("un instant"), et revient avec un cadeau particlièrement diabolique : deux casquettes Sika ! Je ne suis pas dupe des intentions malveillantes de ce duplice cornu, et ne cède point à ces cajôleries tentatrices. Je bredouille donc un merci et je rentre sur Troll, impatient d'en découdre, quitte à perdre à jamais mon calme, mon pognon, mon temps, et ma dignité d'homme maladroit. Ca me va pas mal la casquette, non?
Et c'est parti pour deux longues heures (enfin, à moi, elles auront paru très longues!), à 4 pattes, malgré mon dos en compote, mes genoux en loque et ma vessie en capilotade.
Enfin, en fin de journée, c'est fait, emballé, pesé, faut-il vous l'envelopper, j'vous y mets dans un pochon ou bien c'est pour consommer tout d'suite?
Pendant deux jours, je vais pester, protester, pleurer, crier, insulter Dieu, le petit Jésus, sa mère, son pèrer , le saint esprit, toute la droite LR, les socialauds et l'univers dans son ensemble. Pas le FN ni Trump, bien sûr, car il est temps de passer du coté des gagnants...
Mais qu'est ce que je raconte, moi ? Et voilà, je fais du Sika et je perds complètement la boule ! Le diable, je vous dis!
Bon je remasque, sous le regard admiratif, mais inquiet, de notre petite princesse à la gueule aussi noir que le Sika:
Et puis, hier, je rempli les vides avec le DURO MARINE, qui, au passage, est aussi noir, collant, gluant et dégueulasse que n'importe quel Sika.. J'ai de grosses envie de suicide pendant le travail, mais je ne peux pas me pendre parce qu'à ce stade, j'ai plus de genoux. Va monter sur une chaise dans ces conditions ! En plus, je ne sais pas faire les noeuds coulants ( enfin si, je sais, mais j'ai plus de doingts non plus!)
Ce matin, j'ai enlevé le papier bleu. Cela ne s'est pas trop mal passé. Je dis pas trop mal parce que pas trop bien non plus.
Il me reste à laisser tout cela bien durcir 48 heures, J'espère que, d'ici là, les électeurs primaires de la primaires auront eu la gentillesse de me soutenir le moral en sortant le nain corrompu. Parce qu'il l'est, ô combien !
Ensuite, il ne me restera qu'à poncer afin d'enlever les 85 694 taches de Sika/Duro sur le pont. Pour celles sur mon ti-shirt, mes godasses et mon short, j'ai procédé ainsi : J'ai tout jeté !
On s'est réveillés Lundi matin avec un paysage nouveau: Sans Sarko, enfin ! Mais avec, probablement (même si je fais partie de ceux qui pensent que beaucoup, à gauche, on voté Fillon pour être sûr qu'il passe devant Nico le Petit!), au deuxième tour François 3 (je vous laisse deviner les 2 autres).
Le plus urgent n'est pas de se réjouir de la défaite de Sarkozy. Elle est juste le signe, que, même à droite, "Trop, c'est trop ! " Et c'est tant mieux.
Non, l'urgent, c'est de savoir ce que propose François 3, afin de savoir à quoi s'attendre, n'est ce pas.
C'est pourquoi, sur ce forum de deux voileux plus une chienne, j'ai décidé de consacrer cette mise à jour, au programme de François 3, afin que ceux qui n'ont pas encore eu la curiosité ou l'envie, ou ressenti la nécessité, de consulter son programme, sachent de quoi il retourne.
J'ai décidé de vous copier-coller l'article de Martine Orange, publié sur Médiapart (auquel je suis abonné, ce qui n'est pas le cas général) sur la chose.
Je l'ai choisie parce que ses articles sont toujours factuels et dépassionnés. Ce qui ne veut pas dire neutres.
Vous vous ferez votre propre idée; quoique je soie bien conscient que les opinions, y compris les miennes, sont en général hermétiques à toute vélléité d'évolution.
Ceci dit, si, ce matin, je choisis d'être sérieux au lieu de vous faire marrer un peu, comme, vous le reconnaîtrez je m'y efforce, de MAJ en MAJ, et alors que le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y avait matière à rire entre Sarko et Copé, c'est que l'heure est quand même assez grave.
Mais, en préambule, je vais vous donner mon sentiment sur le programme de François 3, qui a déjà gouverné 5 ans, temps pendant lequel la dette française s'est alourdie de 600 milliards d'€ : C'est formidable !
Si, si.
Avec un bémol, toutefois: C'est formidable, mais pas pour tout le monde !
PAR MARTINE ORANGE
ARTICLE PUBLIÉ LE LUNDI 21 NOVEMBRE 2016
François Fillon est un adepte de la stratégie du choc. Abrogation des 35 heures et de l'ISF, fiscalité réduite pour le capital, retraite à 65 ans, réforme de l'assurance chômage, droit du travail…
Il veut mener sa révolution néolibérale en deux mois. Au risque d'un choc récessif détonant.
Depuis des mois, François Fillon a déjà théorisé ce que pourraient être ses premières semaines de gouvernement. S’appropriant les habits du thatchérisme, au moment où la Grande-Bretagne l’enterre, l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy entend incarner le nouvel « homme de fer » et mener sa révolution libérale au pas de charge. Une stratégie du choc, comme il le reconnaît lui-même. Un choc technique mais aussi un choc psychologique, précise-t-il.
"L’important est d’aller le plus vite possible", expliquait-il devant l’auditoire tout acquis de la fondation Concorde, une fondation patronale libérale de tendance autoritaire, en mars. C’est une des seules leçons qu’il semble avoir tirées de son passage à Matignon comme premier ministre de Nicolas Sarkozy de 2008 à 2012 : L’erreur de son gouvernement n’est pas d’avoir alourdi la dette de 600 milliards d’euros en cinq ans, d’avoir laissé le chômage s’amplifier, d’avoir conduit une fiscalité injuste et inefficace, en imposant toujours plus les classes moyennes et en exonérant les plus riches grâce au bouclier fiscal, d’avoir mené une réforme de l’État en dépit du bon sens, d’avoir sauvé le système bancaire sans exiger des contreparties. «Ce bilan c’est le sien [celui de Nicolas Sarkozy – ndlr] », écrit-il dans son livre programmatique "Faire".
Non : l’erreur, selon lui, est d’avoir tergiversé pour prendre les mesures qui s’imposaient. On ne l’y reprendra plus. Ainsi, avant même que l’élection présidentielle – une formalité, à l’entendre, puisque le vainqueur de la primaire à droite est, selon lui, assuré de l’emporter –, il prévoit de nommer déjà les dix, peut-être quinze ministres « compétents » qui formeront le nouveau gouvernement, de façon à ce que ceux-ci arrivent déjà avec leurs textes de réforme en poche dès le lendemain de l’élection. Dès le 1er juillet, raconte-t-il, les ministres de l’économie et du travail doivent mener une Blitzkrieg, en utilisant tous les moyens à leur disposition : ordonnances, 49-3, vote bloqué. Pendant deux mois sans discontinuer, le Parlement doit adopter une série de textes censés incarner le changement.
Au programme :
-Abrogation des 35 heures et suppression de toute durée légale du travail, en dehors des 48 heures hebdomadaires fixées en Europe, ce qui marquerait un retour à la durée du travail adoptée en 1919.
-Abrogation de l’impôt sur la fortune, car il n’y a rien de plus urgent.
-Réforme de la fiscalité sur le capital avec l’adoption d’une taxation forfaitaire de 25 %.
-Nouveau code du travail allégé, renvoyant toutes les règles au niveau de l’entreprise.
-Réforme de l’assurance chômage avec dégressivité des allocations dans le temps.
-Report de l’âge de la retraite à 65 ans.
-Lancement du programme d’économie sur les dépenses publiques. En deux mois, François Fillon envisage ainsi de transformer tout le cadre économique, social et public du pays. Cyniquement, il a prévu, « pour prolonger la tension », de lancer quelques référendums en septembre. Des référendums qui ont pour seul objectif de rendre « très difficile la contestation sociale » face à ces réformes. Ceux-ci porteraient notamment sur le principe d’égalité entre les différents régimes sociaux – sous-entendu, mettre fin aux régimes spéciaux –, sur la fusion des départements et des régions, enfin sur la diminution du nombre de parlementaires. Il faut savoir être à l’écoute de son électorat.
De tous les candidats à la primaire de droite, François Fillon est l’un de ceux qui professent le néolibéralisme le plus dur, recyclant des projets, des idées, des mesures qui traînent parfois depuis plus de trente ans dans les milieux patronaux et une partie de la droite.
Officiellement, il s’agit de s’inscrire dans une stratégie de l’offre, afin de relancer l’économie française. Tout doit être fait pour libérer le capital de toute entrave, pour décharger les entreprises de toute contrainte. Car François Fillon est toujours un fervent partisan de la théorie du ruissellement, si chère aux néolibéraux. En dépit de ses effets pervers aujourd’hui parfaitement documentés, marqués par une extrême concentration des richesses entre quelques mains et un accroissement des inégalités sans précédent, l’ancien premier ministre pense que la libéralisation complète du capital ne peut que se traduire par un enrichissement général et le plein emploi. À tous les allégements accordés aux entreprises prévus dans le cadre de sa Blitzkrieg, François Fillon compte en ajouter beaucoup d’autres. Non seulement il veut revoir l’impôt sur les sociétés, qui serait réduit à 25 %, mais aussi faire disparaître toute une série de taxes payées par les entreprises sur les salaires comme la taxe sur les transports, sur la formation, etc. 40 à 50 milliards d’euros d’allégements supplémentaires devraient ainsi être dégagés, qui viennent s’ajouter à tout le reste.
Une nouvelle série “tout pour les riches”
Car le néolibéralisme s’arrête aux portes des entreprises. Les sociétés françaises sont appelées à encore figurer parmi les plus aidées au monde par l’État, dans le programme de François Fillon. Toutes les aides existantes devraient être maintenues. Le Cice, qui a permis de créer au mieux entre 50 000 et 100 000 emplois pour un coût de 11,3 milliards d’euros (soit plus de 100 000 euros par emploi), selon le comité de suivi gouvernemental, serait conservé mais simplifié. Le crédit d’impôt recherche, une des niches fiscales les plus onéreuses des finances publiques, serait encore renforcé. Même les quelque 40 milliards d’euros qui sont versés aux entreprises chaque année par l’État au titre de la compensation des 35 heures ne seraient pas remis en cause ! Ces nouveaux cadeaux faits aux entreprises devraient être payés par l’ensemble des ménages, y compris les plus pauvres, selon le programme de François Fillon.
Pour compenser les 40 milliards d’allégements supplémentaires, celui-ci a prévu d’augmenter la TVA sur les deux taux les plus élevés (10 % et 20 %). Dans son livre, il parlait d’une hausse de 3,5 %. Il semble avoir revu sa position à la baisse et ne parle plus que 2,5 %. Un point de TVA représente une recette estimée de 6,5 milliards d’euros. «C’est du Robin des bois à l’envers : prendre de l’argent aux pauvres pour le donner aux riches ! » est allé jusqu’à s’indigner le très libéral Alain Madelin. De fait, c’est une nouvelle saison “tout pour les riches” qui s’annonce. Alors que tous les pays, y compris la Commission européenne, sont en train de faire marche arrière sur les politiques d’austérité après avoir constaté les dégâts politiques, économiques et sociaux qu'elles ont générés, François Fillon, sans le dire, semble en effet se diriger vers une politique de dévaluation interne, menée déjà ailleurs en Europe. Au-delà de la suppression de la durée du travail, de la hausse de la TVA, il prône l’abrogation de mécanismes de revalorisation automatique du Smic et la fin des hausses pour les autres salaires. Le paiement des heures supplémentaires disparaîtrait, puisqu’il n’y aurait plus de durée légale du travail. La progression automatique des carrières dans la fonction publique devrait aussi être supprimée, selon son programme. Ce n’est qu’un des volets des économies programmées dans les dépenses publiques. François Fillon a fait de la suppression de 500 000 emplois dans la fonction publique une des mesures phares de sa campagne. Dans un premier temps, il avait même parlé de 600 000 fonctionnaires en moins. Même ses concurrents de droite ont jugé ces chiffres irréalistes. Cela suppose de ne pas remplacer des milliers d’infirmières, de professeurs, de fonctionnaires territoriaux, de magistrats, de greffières, de gardiens de prison, de policiers partant en retraite. Même si le temps de travail est porté à 39 heures pour toute la fonction publique, cela ne suffira pas à combler les nonremplacements. Au vu des graves dysfonctionnements créés par la RGPP, menée déjà par le gouvernement Fillon, c'est le risque de voir s'écrouler des pans entiers de l’appareil administratif d’État et de la santé. Au nom toujours de la rigueur, et de la « lutte contre l’assistanat », l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy préconise l’instauration d’une allocation sociale unique, premier pas vers le revenu unique universel défendu par l’économiste Milton Friedman. Cette allocation unique fusionnerait tous les dispositifs d’aide existants (RSA, prime pour l’emploi, allocation de solidarité, allocation pour parent isolé, allocation pour adulte handicapé, minimum vieillesse, minium invalidité, allocation logement) et serait versée sur une base individuelle. François Fillon met en avant les économies de gestion grâce à une simplification des procédures. Il y voit aussi une sérieuse source d’économie. En gros, tout pourrait être ramené au niveau du RSA : 535,17 euros par mois. Car il ne saurait être question que « les personnes aidées touchent plus que ceux qui travaillent ». Bien qu’il se drape dans le sérieux et la rigueur, François Fillon reconnaît que toutes ces mesures d’austérité risquent de ne pas suffire pour compenser les différents allégements, dégrèvements et ristournes consentis aux entreprises et au capital. Le premier ministre qui déclarait en 2007 lors de son accession à Matignon que « la France était en faillite », qui a creusé de 600 milliards d’euros la dette pendant son mandat, s’apprête à encore alourdir l’endettement s’il accède à l’Élysée. «Il y aura une augmentation
de la dette liée aux mesures fiscales sur trois ans », reconnaît-il. « Puis la baisse s’enclenchera », annonce-t-il.
Enfin, si tout se passe comme prévu. Car le mélange de hausse d’impôts, de réduction des salaires et des allocations, de baisse des dépenses publiques, de réduction des services publics, risque d’aboutir aux mêmes effets économiques qu’ailleurs en Europe. Le choc psychologique a toutes les chances de se transformer en un choc récessif et de chômage, surtout si la Banque centrale européenne abandonne sa politique monétaire très accommodante, seul soutien à l’économie européenne.
Dans un pays miné déjà par la crise et le chômage de masse, le cocktail pourrait être détonant.
Bonne semaine à tous, en particulier aux moins de 65 ans.
10 ans que ça me travaillait !
En fait, depuis l'acquisition de Troll, en Novembre 2006 !
A l'intérieur, régulièrement, dès qu'il faisait chaud, les hublots "dégoulinaient":
La faute au produit d'étanchéité marron, d'origine incertaine, qui n'a jamais solidifié et qui repasse à l'état semi-liquide au dessus de 40°!
Dix ans que, quand ça me prenait, j'enlevais le surplus...
Je ne sais pas pourquoi, mais, alors que je venais de finir la rénovation de mes joints de ponts, j'ai décidé de m'emmerder à nouveau avec des joints ! Je me demande si l'actualité ne me rendrait pas complètement bredzingue,moi....
Remarquez, des électeurs, bien déboussolés, certes, par des années et des années de déception, qui se réjouissent à l'idée de mettre à la tête du pays celui qui leur promet de vendre la santé au privé et de supprimer la sécu pour tout ce qui n'est pas "longue et grave maladie" (au fait, votre maladie à vous, elle en fait partie? Quelqu'un possède-t-il la liste?), de revenir ainsi sur 50 ans de progrès social afin qu'enfin les serfs obéissent à nouveau au seigneur sans contrepartie, ils ne le sont pas un peu aussi, bredzingues ? Des électeurs dont les parents et grands parents ont été les premiers "congés payés" qui s'apprêtent à élrire quelqu'un qui se réclame du gaullisme mais qui veut abolir tous les progrés sociaux depuis 1958, c'est pas un peu beaucoup?
Au moment où même le FMI, pas vraiment de gauche, hein, reconnait que l'austérité à la Tatcher était une erreur grave, mortifère, on va se taper démocratiquement Fillon, le Tatcher français...On marche sur la tête en se marchant sur les mains, tiens !
C'est curieux, mais, François 3, si on l'entend beaucoup sur les incroyables privilèges des pauvres assistés qui font rien qu'à rien faire, si il fait son nid sur la fraude sociale (700 millions) on ne l'entend guère sur la fraude fiscale des riches 22milliards, sur les impayés des entreprises sur les charges sociales 16 milliards ! Moi, si j'étais comptable de la France, même complètement con, il me semblerait qu'il y aurait légèrement plus urgent à récupérer 38 milliards que 700 millions !
Non? Ah bon ! Pardon, vous dites ? Ah ben oui : les 38 milliards que les entreprises et les "exilés fiscaux" ne payent pas, c'est parce qu'il ne peuvent pas, c'est tout ! Alors que les salauds de pauvres qui fraudent, ben c'est des salauds et pis c'est tout ! C'est pour ça qu'on les appelle des "salauds de pauvres"!
Supprimer la sécu, ça fera des pauvres en moins qui crèveront faute de soins, ce sera déjà ça. C'est déjà ça au USA, en Angelterre ou en Grèce.
Et puis, en même temps, comme y'aura bien moins de fonctionnaires, supprimer la sécu, c'est cohérent ! Et ce qui est chouette, c'est que les mutuelles et les assurances privées vont ENFIN pouvoir changer le vieux marbre de leur devanture déjà vieille (refaite en 2007!) par des parements chryséléphantins de la dernière élégance !
Et merde crotte, chié! ça suffit, jen peux plus!
Car parfois, j'en ai tellement marre, c'est tellement vain, que j'ai l'impression d'avoir vécu pour rien et que rien ne sert à rien...Mais je ne parviens pas à m'en contre foutre...
Pouf pouf, parlons hublots!
Donc, ça dégoulinait ! Alors, j'ai acheté du joint en poudre à mélanger avec de l'eau, du "superflex", histoire que cela reste suffisament mou pour absorber les variations de volume du plaxi sans dégueuler partout.
Et puis, j'ai creusé, enlévé ce que je pouvais du marron moche pour le remplacer par du blanc joli, super facile à travailler, en plus, pour un résultat plutôt réjouissant :
Bon, ce n'est largement pas fini. Il ne me reste plus qu'a jointoyer les hublots du carré qui sont d'ores et déjà nettoyés de l'ancien et infâme dégueuli marron:
Ca a déjà meilleure allure, non?
Dès que le courage m'en reprend, je m'y remets !
Sinon, on a récupéré la Corbi. Elle fonctionne impec, la facture n'est pas trop salée, mais la sécu ne remboursera rien de ses problèmes de santé.
La Javotte aussi fonctionne impec': C'était donc bien une infection urinaire qui l'embêtait ! La non plus, la maladie n'est ni assez longue, ni assez grave pour être remboursée par la sécu....Au fait, si elle va être considérablement réduite, la sécu, vous allez, en revanche, continuer à cotiser !
Ah ben oui, on va pas tout supprimer en même temps, snon, ça va être le bordel ! D'abord les remboursements ! Pour les cotisations, on verra plus tard, y'a le temps!
Allez, c'est tout pour aujourd'hui. Bon WE.
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