mDonc, on a levé l'ancre.
On n'aurait pas du. Y'en a pas eu des accalmies et la nuit a été ....euh....pénible !
Z'ont bien eu raison les copains de Maulen et de Léhuiné à attendre le lendemain pour bouger ! Toujours plus malins que les autres, ces satanés trolliens.
Bon, on a fait nos 9 milles à la voile, c'est déjà ça!
Sinon, les caissons de la marina sont en cours de fabrication.
Le soir, on a mangé ensemble avec le roro, bien sûr, et décidé de partir vers Amorgos. La nav' s'annonce musclée.
Elle l'a été.
Voici, du reste, un florilège des photos du feeling 10.90 de Roland, que j'ai prises pendant la traversée. J'en suis super fier , ce sont de bonnes photos de voile. Il faut dire que les conditions: lumières, mer, possitionnement par rapport au soleil, s'y prétaient:
Le lendemain matin, après une nuit somptueuse, on part pour Lévitha. Ah ben oui, on a la bougeotte, depuis le temps qu'on était scotchés!
Et puis, c'est surtout qu'on l'on sait que DEBER nous attend à Leros. Et que si on ne se magne pas le train, y vont être obligés de partir piur Kos sans que l'on ne se voit!
Bon, la nav', ce coup-ci, sera 100% au moteur !
On longe donc tranquilles les impressionnantes falaises du cap nord d'Amorgos....
...quand soudain, voici à l'horizon, un petit point qui va devenir un voilier, au moteur lui aussi et qui va se révéler être un bateau fort connu pour les trollonautes attentifs:
Et oui, ce sont les Jad, qui ont été bloqués 15 jours sur Leros et qui font exactement le chemin inverse du Troll!
A bientôt quelque part les copains!
Surprise au lever du jour ! Une nappe de brouillard s'abat sur Levitha, et sans doute sur les environs, puisqu'on ne voit rien au-delà de 50mètres, mais ça, ce sera pour demain, parce que j'ai mal au bout des doigts et pis que vous avez largement votre dose pour la semaine.
A propos de dose, avant de retourner à l'accueil via le bouton dédié, dégourdissez vous un tantitnet les zygomatiques avec ce tuto, réalisé quasi en plan séquence, par notre cousin dingo de chez dingo, j'ai nommé l'innénarable Mathieu, qui, nous l'espérons fort, mettra bien, un de ces 4, un de ses gros pieds sur le pont de Troll. Voic donc, après ce préambule, l'hilarant "café de secours" (enfin, hilarant, quand, comme nous, on est amateur de ce genre d'humour) :
Allez à demain les trollonautes!
" A demain" les trollonautes, disais-je, il y a bientôt une semaine !
Ah le salopard de Titi ! Même pas capable de tenir une parole. Ce petit crétin qui clame à l'envi: " j'ai dit ce que je ferai. Et je fais ce que j'ai dit que je ferai!"
Mais c'est absolument normal: Je ne fais que suivre l'exemple, exemple donné par notre premier de cordée à tous, reproduisant ainsi ce que nous montre quotidiennement notre phare, notre guide, not' bon maître, ce génie quais prépubère, illuminant de sa clairvoyance, de sa jeunesse, de sa fougue, de son inventivité, de sa créativité et de son mépris, cette première partie du 21ème siècle et la dernière partie, je l'espère, de la 5ème république.
Oui, j'ai menti.
Mais c'est pour vous concocter une mise à jour encore plus belle, car, je vous le dis, si vous me faites confiance, et vous me faites confiance, je le sais, les efforts que je vous demande aujourd'hui, en acceptant les délais entre deux mises à jour, délai incompressible car, je vous le rappelle, il n'a pas de "temps magique", vos efforts, donc, seront récompensés, car l'effort c'est la vie et puis de toute façon, il n'y a pas de "petit monde de troll" alternatif, et je me fous du marché et de la concurrence comme de mon journal TV présenté par Léon Zitrone.
Donc, si t'es pas content, Trollonaute, m'en fous, na !
Je ne résiste pas à vous copier/coller ce petit mail, reçu avant-hier, petit mail que j'anonymise pour ne pas embarasser son cher et gentil rédacteur, quelques mots qui nous ont beaucoup émus et amusés à la fois :
Coucou les trolls !
Juste pour vous dire 2 trucs :
1/ J'ai adoré le tuto sur le café de votre pote Matthieu ! Ca m'a bien fait rire. Et surement que l'accent y est pour quelque chose. mais je suis pas sur que ce soit son vrai accent, sinon, tout le monde doit se bidonner avec lui ! Même lui, ça le fait rire... Et c'est encore plus amusant.
2/ que je sois d'accord ou pas avec les idées (un peu tartuffe, certes) de Thierry à propos de la politique, parce que entre ce que fait l'Emmanuel et ce qu'aurait fait le Jean Luc, va savoir !!! . Bon. Donc. Que je sois d'accord ou pas, ben, ton blog, sans les coups de gueules, sans la politique, sans la mauvaise foi (des fois, oui !), ça ne serait pas le même blog. Et dans ce cas, autant lire celui d'Emmanuel...
Bon. A un des ces 4.
Portez vous bien. Toutes mes pensées à la dame du bord. Pourvu que tout se rétablisse bien. Et une caresse à Javotte !
C'est bien hein ?
Donc, encouragé par de tels propos, c'est pas demain la veille que je vais changer de ligne éditoriale même si on me le demande.Qu'on se le dise !
Oui, alors là, question mauvaise foi, je le reconnais, le titre est très exagéré.
Quand on s'est réveillé à Lévitha, ke 6 juin, y'avait une grosse nappe de brouillard. Mais on savait parfaitement où on était et pour cause, on était au même corp-mort que la veille. C'était vachement beau :
ON est quand même partis pour Léros, parce que DEBER nous y attendait, et puis parce que c'est inhabituel et que c'est sympa...surtout avec un bon GPS. J'en ai même mis deux en route, histoire d'être sûr. Et puis, j'ai sorti la corne de brume, au cas ou...
On est resté dans la brume pedant à peine 20 mn. Petit à petit, l'horizon s'est dégagé...
Et, peu après, on a pu relâcher un tantinet la veille. On n'a, du reste, pas croisé la moindre embarcation.
La veille, on avait croisé celle-ci, qui, je crois, aurait avantage à procéder à un petit réglage d'injecteur:
Après une nav' tranquille, mi voile mi moteur, on est enfin arrivés à portée de vue d'ormos Koulouki et du cata de nos copains que nous n'avions pas réussi à croiser lors de l'écourtée, hélas,saison dernière.
Bien peu de minutes plus tard, après le ravitaillement, toutefois, nous serons à leur bord en train de rire et de bâffrer, évidemment. A noter la présence à bord d'un autre équipage d'un Sun kiss 47, Marc et Marie Alix. La soirée fut terriblement triste et affligeante, comme en témoignent les images suivantes
A suivre....
.....
Waouh ! J'ai écrit "à suivre" à 12h49, et je m'y remets à 13h48 ! J'en reviens pas !
Personne ne peut gueuler là...ou alors, des râleurs invertébrés ! (et y'en a !)
Le 8, une heure avant DEBER, on est partis sur Kalimnos, vers le somptueux mouillage d'Emporios, que nous avions déjà fréquenté, avec bonheur, il y a , bon dieu de bon dieu, déjà 6 ans ( voir ICI )
Et c'est toujours aussi bien. Une trentaine de corps morts, solides et vérifiés, sont installés gracieusement à notre disposition, par les différentes tavernas du rivage. Elles portent le nom de leur "mouilleur", qui espèrent ainsi votre visite au repas du soir; ce qui ne constitue nullement une obligation. (mais on n'y a souscrit deux fois, pour le plaisir!)
En arrivant là-bas, Fulmar, que nous avions perdu de vue dans les brumes de Levitha, est au corps-mort de l'autre coté de la baie.
Demain, après la taverna avec les DEBER, on loue une auto ensemble pour visiter Kalimnos. Et là, y'a avalanche de photos. C'est parti !
Une journée splendide, sur un ile magnifique avec des copains top-top... le rêve, quoi !
Le lendemain, Deber est parti retrouver un équipage ( neveux) sur Kos. Nous, on a profté encore quelques jours de ce mouillage fantastique qu'est Emporios.
Depuis, on est retournés sur Léros, à Agio Marina. On ya retrouvé les adorables 'Mayapi'. Mais, ça, c'est pour la prochaine fois !
Et pour finir sur un sourire (jaune, sur la fin) une petite vidéo, un peu manifeste, à peine un sketch, très politique-fiction, qui fait rire au début...et puis qui "poigne" (merci Sandrine) , à mettre en relation avec la notion de "menssonge" avec laquelle je me suis amusé au début de cette belle (si, si!) mise à jour.
Un p'tit moment tout court, tout sympa.
Et puis, le 14 juin, on est partis pour Agia Marina, sur Léros.
On l'aime bien cette baie.
Et puis, fallait faire quelques courses et puis la vaccination de la rage pour la gamine. Ses yeux vont un peu mieux. On en a quand même profité pour lui payer de nouvelles binocles à la gamine, les autres étaient rayées de chez rayées, suite aux (nombreuses) tentatives de la star de se débarasser le museau de ces encombrantes saloperies.
Elles étaient soldées et un peu décollées au niveau des mousses de protection. j'ai recollé sans en mettre ailleurs que sur mes doigts. Impec. Ne nous racontons pas d'histoire, elle ne les supporte guère mieux que les précédentes.
On va en avoir des super bien, commandées dans un site spécialisé, et envoyées par mon papa à moi à la poste de Lakki où nous irons les chercher dans quelques jours.
Agia marina
Là, on a fainéanté un tantinet.
Et puis, pris d'un courage rare, je me suis ENFIN attaqué à mes problèmes de VHF. On était en panne depuis un moment.
Même que l'ami Manuel, trop gentil, nous en a donné une, qu'il m'a aidé à installé électriquement ( il, est fort le garçon, c'est son domaine), mais on n'avait pas de signal. et ça merdait grave. Alors, on lui a rendu et puis on a laissé tomber.
Et puis, les MAULEN nous en ont filé une aussi de VHF. Sont trop gentils ces MAULEN.
Là, ça fonctionnait, mais on ne recevait ni n'emettait que dalle ! Problème d'antenne, sans doute.
Je m'étais dit " on verra ça plus tard".
Plus tard, c'était maintenant.
Bon faut démonter le plafond ! Gloups, c'est moche et ça pendouille. Clic, une petite photo pour faire marrer les Trollonautes:
Y'avait une autre raison à notre venue à Agia Marina. On y avait rendez vous avec les mayapis, qu'on n'a pas vus depuis deux ans, mais grâce à qui notre annexe se déplace gracieusement depuis notre rencontre à Messalonghi ( voir ICI )
Le 15, ils jettent l'ancre près de nous:
Inutile de préciser quel bon temps on a passé en compagnie de ces agréables compagnons, une fois chez eux, une fois chez nous. Du bon temps, du bon boire, du bon manger, des bonnes rigolades. On s'est aussi tapé un bon orage en compagnie de Marie-Hélène. Pierrot, avisé, ayant observé le gros nuage, était remonté sur son bateau. Salaud d'Pierrot au sec !
Parce que nous, question sècheresse, c'était raté !
C'est bien tombé ! Et puis, comme toujours, après la pluie, le beau temps:
Après l'orage passé, on est partis ensemble super loin ( 8 milles) pour rallier Xerokampos, au sud de Léros, dans la mer déchainée:
La suite tout bientôt
.....le temps passe....
Ah, vous ne pourrez pas trop me crier dessus, ce coup-ci ! Moins de 48heures entre ces deux mises à jour, bande de gâtés-pourris !
Les Mayap's sont partis vers le Sud (Emporios à 8 milles), nous vers le Nord (Lakki , à 4 milles) , Vaches de navs' !
Je suis allé à la poste pour aller chercher le colis que mon "papa à moi" m'a si gentiment envoyé : Tabac, anti moustique sur allume-cigare, ma petite caméra en échange standard et des "lunettes pro" pour Javotte. Très élégantes:
Bon, honnêtement, elle ne les supporte pas mieux que les autres, même si elles "paraissent" plus confortables. On s'oblige, toutefois, à lui mettre quand on est face au soleil. Mais, dès qu'elle les a sur le pif, elle n'a de cesse de se frottrer contre n'importe quoi pour s'en débarrasser! En fait, elle a trouvé LE truc : Elle s'ébroue! Et vlan, les lunettes se retrouvent autour du cou de la gisquette !
Ma foi, on fait avec!
Enfin sans.
Enfin, bref.
Emplettes faites, on est partis sur Ormos Livali à Patmos. Waouh !
On est le 20 juin.
Et comme j'ai récup la petite caméra, du coup, petit film, vite fait, vite monté, juste pour vous faire apprécier le lieu (et le coté étanche de la caméra):
On a passé là deux nuits, tranquilles comme Baptiste, dans la beauté du Bleu.
Et puis, on a rejoint Samos, à Pythagorion, juste histoire d'acheter du frais et de laver du linge à la marina.
Puis, ce fut Posidonio, que l'on visite systématiquement quand on est à Samos. Pas fait une seule photo, mais tant pis.
Le 25 juin, du gros Sud s'annonçant, on s'est "réfugiés" à Ormos Kerveli.
On y est toujours.
On adore ce mouillage aux eaux limpides, à la tranquillité absolue, nonobstant les rafales du soir quand la terre se refroidit.
Et là aussi, on a notre petite plage privée:
Je constate à vos mines renfrognées que vous êtes épouvantablement jaloux. Ben, on n'y peut rien, nous, si vous êtes confinés dans vos appartements surchauffés, avec la ligne de bus qui passe en bas et les autos qui défilent ! Hé, c'est pas d'not' faute, hein !
Bon, il est temps qu'on vous dévoile la véritable raison de cette longue escale à Samos: C'était pour y retrouver nos amis du ch'nord , j'ai nommé les adorables Vero et Jeanfi, vous savez, le malade qui construit tout seul un cata de 17 mètres ! (voir ICI )
Y'a bientôt 10 ans qu'il est dessus. Mise à l'eau dans 2 ans. ça ressemblera à ça (photo piquée sur internet, mais celui-ci n'est qu'un "minuscule" 16m, limite ridicule) :
Jean-Philippe m'a confié qu'il en est à sa 4ème passe d'enduit et de ponçage avant le "prêt à peindre" ! Je n'ose imaginer la quantité de feuilles d'abrasif nécessaires à l'opération, ni, du reste, le nombre d'heures pour en venir à bout !
Quel courage! Heureusement qu'il y a les vacances, hein, les copains!
Comme ils ont une maison sur Samos, et donc, une auto pour se balader, ils nous ont emmenés, mardi 26; sur le "toit de Samos". Altitude 1200 mètres ! Quel ballade incroyable, en 4x4 dans des chemins improbables. Florilège :
Ils squattent la chapelle. On n'a pas osé leur demander s'ils étaient là pour surveiller les turcs ou pour repérer les migrants. Ce qui est sûr, c'est qu'on n'a pas pu ignorer le groupe électrogène qui leur donnait du jus! Faire autant de grimpette à 10km/h de moyenne, secoués comme des oliviers un jour de cueillette en plein meltem, pour se faire casser les oreilles!!!! OUIN ! Le groupe est au pied de la chapelle.
N'empêche, c'était grandiose :
Des images plein les yeux, les poumons bourrés de bon oxygène, on entame la redescente. C'est toujours aussi beau:
Le soir, bien sûr, on a mangé sur Troll. On a commencé par se baigner. Enfin, surtout nous!
Parce que nos hôtes, eux, n'ont pas touché l'eau. Quoique, comme le Jean-Fi est tombé (mollement, sans se faire mal) à l'eau (après avoir eu la remarquable présence d'esprit de me donner sa sacoche avant de se laisser aller!) en montant dans l'annexe à l'heure du retour, il s'est un peu baigné quand même! Comme quoi, à force d'éviter l'eau à l'apéro....
Serait-ce le double effet d'un triple ouzo ?
Pensez-vous! Penchons plutôt pour une grosse fatigue lié au pilotage d'un vieux 4x4 dans la caillasse!
En tout cas, qu'est ce qu'on s'est marré de son cul dans l'eau !
Bon ben, c'est tout pour aujourd'hui, les copains ! Et c'est déjà pas mal!
A plus!