AOUT 2021

Vous devez bien vous douter qu'en ce matin du 6 aout, je ne suis pas très très...euh.. pas très très, quoi. 

Alors je me suis confié. Encore. A chaque mois, sa confession, au final ! 

Je vous en épargne la lecture directe. Parce que je suis bienveillant, et que je prends soin de mes lecteurs. 

Que ceux qui veulent savoir comment je me sens ce matin cliquent  ICI

Que les autres lisent plutôt la suite et regardent les zolies zimazes et les bétiz que ze vais probablement écrire. 

Et si j'étais vous, c'est ce que je ferais . 

C'est à Schinoussa que nous avons terminé ce mois de Juillet. Le vent n'a pas faibli DU TOUT 

Entre le 22 juillet, où nous venions de Desptothiko jusqu'au 31, où nous sommes partis pour Amorgos, le vent était de chacune de nos secondes, de jour comme de nuit. 

Heureusement, qu'il y a eu la petite visite bretonne de Dimitri ( qui skippe un monocoque comme notre ami Hugo, dont il est pote, et dont nous reparlerons bientôt) , les baignades, ls tavernas.et le courage de Françoise pour monter faire des courses à la chora sans que je ne l'accompagne, bloqué du dos que j'étais. 

Bon, on va résumer tout cela en images, comme promis au paragraphe précédent : 

Le sud de Schinoussa est une presqu'ile. Celle-ci a été intégralement achetée, privatisée par quelques milliardaires. On a vu l'hélicoptère faire la navette tous les jours pour amener monsieur et madame à la baignade de l'aprés midi. Ils sont derrière des murs de 6 mètres de haut, batis à la manière des pigeonniers de Tinos. A la manière seulement. C'est du faux, du clinquant. Des murs ! Cest ça la destinée des ultra riches : Eriger des murs, très haut, avec des gardiens pour être protégés de tous les autres, les sans-grades, les riens, les derniers de corvée;. Reconstruire des chateaus-forts, quoi,mais sans  que la protection du seigneur  ne soit accordée au village au pied des murailles . Des prisons, dorées, certes. J'espère juste qu'ils s'y emmerdent à mourir, comme un macron à Brégançon. 

On en avait un peu marre d'être là et il y avait comme une accalmie annoncée. Alors, le 30, on a tenté une sortie. 

On a fait 2 milles. on a pris 30noeuds dans la gueule. 

On est revenus, moteur à donf', à moins de 3.5 noeuds. 

Comme ça, on a pu apercevoir la baie et les jouets des riches !

Il parait que si tu t'approches, ils lâchent les chiens. 

Laissons les donc à leur solitude bouffie d'or et d'argent. 

Le lendemain, clairement ça se calmait un peu pour 48heures.  Pas question d'hésiter, en route. Le début est très très très calme. ça nous change !

Et puis ça se lève bien, bien.  Même si la dominante Nord Est va nous poser des problèmes (le bout de notre pavillon grec va casser. C'est pas le vent, du reste, c'est l'usure du pavillon)  en donnant surtout du quasi-Est. Mais pas trop trop fort.  20 noeuds environ, prise de ris,  faiblissant à 15 vers l'arrivée. Et nous arrivons dans ce mouillage que nous aimons beaucoup depuis longtemps

Bon, y'a la navette qui déverse des gens sur la plage organisée un peu plus loin, mais ça ne gâche pas du tout, en fait: Et puis la musique n'est pas forte du tout. 

L'incroyable Françoise va monter le long du mat pour attraper la queue du Mickey, pendant que je me contenterai d'appuyer sur le bouton du winch électrique :

Et l'on va rester là deux jours, à profiter de ce lieu magnifique 

Le lendemain, on a enfin pu passer un moment avec Hugo, le fils de notre ami Roland, qui est venu faire escale avec le beau cata (Punch 41)  qu'il skippe tout l'été au départ de Paros  (voir Archipel club à Paros. ) 

Et c'était vraiment super de le revoir. 

Le soir, on s'est fait un p'tit ( pas tant que ça) irish coffee ensemble. Et c'était super ! 

Le lendemain, 1er aout, on est partis pour Levitha. Mais ça, c'est pour demain. 

Donc, le 1er Aout, nous voici en route pour Levitha, 29 milles plus à l'Est !

Normalement, pas trop de vent au début, puis du NW 4à 5 . Pas mal. 

Hélas, la sortie de notre petit cocon d'Amorgos a été.....beuh !

Effectivement, il n'y avait pas ou peu de vent, et dans le nez. Pas grave, c'était prévu.

Ce qui l'était moins, passke j'suis trop con, c'était l'état de la mer ! 

En effet, la houle était encore supérieure à 1 m !

Et, vue la configuration du lieu, celle-ci tapait sur la côte qui la renvoyait sur LE pauvre bateau qui passait là. 

Oui, LE bateau, parce qu'y'a que nous pour avoir tenté la sortie . 

Une petite carte explicative, pour les profanes : 

Ca donne une mer croisée, bouchonnée, chiffonnée, toute pourrie, quoi !

Du coup, le pauvre Troll et son équipage ont été chahutés copieux avec une mer infernale jusqu'avoir quitté la proximité des falaises impresionnantes de l'île. C'est à dire pendant  pas loin de 6 milles ( et près de deux heures!) 

Ensuite ne restaient que la houle du vent qui nous a joyeusement porté jusqu'à Levitha. 

Je n'ai pas fait de photos à Levitha. 

En revanche, j'ai dépanné de pêchous qui était en panne de..j'ai pas compris de  quoi. 

Mais ils avaient besoin de colle bi-composant pour réparer, apparemment ! 

Ca tombe bien, j'en avais. 

Ils ne savaient pas quoi faire pour nous remercier. Ils nous ont promis des tas de poissons pour le lendemain midi. Mais j'ai expliqué qu'on allait partir pour Léros vers 8h et que, du coup, on ne pouvait pas attendre leur retour de pêche.  De toute façon, leur sourire et les vigoureuses poignées de main ont largement récompensé mon "intervention" . 

Ca m'avait traversé l'esprit dans la nav' dhier, que, si le vent voulait bien être aussi WNW après Lévitha, on pourrait peut-être rallier Leipsi direct ! 

Ainsi fut fait, à notre très grande satisfaction. Au bon plein, puis près serré, tellement serré que on a fini voile et moteur. 

Sont pas belles, nos voiles ?

Hélas, et c'est souvent le cas de ce mouillage juste au nord de la Chora, les rafales, au fur et à mesure de l'après midi, sont devenues de plus en plus violentes, plus de 40 noeuds, la mer fumait, nous obligeant à déménager devant la plage plus à l'Est où les rafales sont moins violentes, mais le fond de vent plus soutenu.  Baste, c'était mieux. 

Crotte ! En fait , la nuit sera épouventable puisqu'une cinquantaine de jeunes italiens avaient justement décidé de se faire une "auto-rave" (je veux dire avec une auto tout ouverte sono à fond) d'une heure à 6h du matin. Boules quiès obligatoires pour Titi. 

Ensuite, on est allés en annexe faire des courses, du gasoil ( 1,80€ le litre, je ne l'avais jamais vu si cher!) et tout le toutim, pour vite naviguer un poil plus bas, à Horlakoura, afin d'y séjourner une bonne semaine, d'après les prévisions météo. 

Ainsi fut fait. 

Depuis que ce mouillage, absent des guides imprimés,  est référencé par Navily, il y a plus de monde. Mais bon, ça reste extrèmement gérable, vu la grande possibilté de mouillage. 

Et puis, là aussi on a notre piscine privée :

Dans ce nid-grotte, on a découvert que quelquun, sans doute un plaisancier,  avait eu l'idée d'utiliser les multitudes de galets du lieu pour faire un petit musée à ciel ouvert dédié aux bateaux à voiles. Séduits par la chosee, forcément, on ne s'est pas génés pour  y mettre notre "grain de sel" , ajouter notre.pierre à l'édifice, bref,  augmenter le nombre de ces si jolis et éphémères vaisseaux.

  C'est chouette, non ?

Bon ben voilà, les copains ! C'est à peu près tout ce que nous avons à vous dire en ce début du mois d'Aout ! 

A bientôt pour la suite, les Trollonautes! 

Vaccinés ou pas, vous êtes les bienvenus ! 

Et pas besoin de passe sanitaire pour venir feuilleter nos pages, heureusement !

Après des jours et des jours ( et des jours et des jours) de meltem, il va y avoir une petite accalmie. Le monocoque 38 pieds devant nous, qui est là de puis aussi longtemps que nous, abrite un couple d'allemands visiblement pas tout jeunes.  On se saluait tous les jours en partant promener Javotte ou en en revenant . Et comme ils paraissaient formidablement sympathiques et souriants, nous avons décidé de les inviter à l'apéro avant qu'ild ne s'en aillent demain matin. 

On a passé une soirée formidable avec Norbert et Christa  ! 

Elle était danseuse de ballet et lui pianiste de concert. 

Il se sont rencontrés à l'opéra, il y a...quelques années. 

Aujourd'hui, ils ont 84 ans et naviguent toujours, malgré le gros accident de santé de Norbert, victime d'un grave AVC au mouillage il y a trois ans. 

Il a perdu l'usage de ses oreilles, ce qui est terrible pour un musicien. 

Lors de son AVC, il était paralysé. Christa a eu l'idée de lui donner une grosse dose d'asprine et, au bon d'un temps, il a pu se lever. En revanche, lui qui parlait anglais couramment ne pouvait plus prononcer un mot de la langue de Shakespeare ! 

Mais ils sont toujours à bord, même si, forcément c'est pas toujours facile. 

A noter qu'aujourd"hui, Norbert parle normalement et qu'il a retrouvé son anglais..mais pas son audition, hélas ! 

Regardez comme ils sont beaux ! Et amateurs de boxette avec ça :

Le 10, ils sont partis pour Leros, et nous, le 11, pour Patmos, non sans avoir fait encore quelques photos de Horlakoura et ses endroits secrets :

Le 12, On sait que ça va souffler velu. Alors on va se réfugier à ormos LIvadhi, distant de 2 milles, un mouillage que nous aisons beaucoup. 

Incroyable de voir le peu de bateaux dans cet endroit pour une première quainzaine d'Aout ! 

Là aussi, nous disposons de notre petite piscine privée, située à quelques encablures du mouillage :

Bon, ben voilà, chers Trollonautes !

Vous aurez remarqué, peut-être, à quel point je suis silencieux sur les manisfestations en France. J'aurais tant à dire que je préfère me taire..Je vous laisse donc vous faire votre propre idée ( ou votre sale idée, à vous de voir) 

Après demain, ça se calme enfin un petit peu, coté meltem. Ouf !  On va filer sur Samos. 

Hélas, depuis le 20 juillet, il est interdit de mouiller dans l'avant-port de Pythagorion où nous allions faire des courses depuis des années. Pourquoi ? Et bien un privé a racheté le port municipal, a quadruplé le tarif de celui-ci ( puis, seulement doublé àprès, parait-il une fronde des tavernas et cafés qui le borde et qui en avaient marre de le voir vidé d'occupants)

Pour nous, ça va vachement compliquer nos courses-cambuse, puisque, évidemment, pas question de céder à ce racket. 

" Quand tout sera privé, on sera privé de tout!"  Oui. Absolument. 

Du coup, on filera direct sur Posidonio où il risque d'y avoir un monde fou. Et là, on tâchera de se démerder pour louer une voiture pour aller faire les courses à Vathi. Oui, parce qu'il est hors de question d'aller dépenser nos sous à Pythagorion et ce serait bien que les commerçants du cru lisent le PMDT, parce que je ne dois pas être le seul à raisonner ainsi. 

Le 22 arrivent Pauline, Jérémy et Nathan, leur petit graçon agé d'un an. Du coup, ça serait bien que le frigo soit plein et qu'on puisse vite partir naviguer. 

Allez, bon courage les Trollonautes. On lâche rien. 

Mardi 17 septembre, le vent est (à peu près) favorable (pas trop défavorable) à la nav' entre Patmos et Posidonio, sur Samos, afin qu'on puisse, dès le 22, embarquer nos invités du mois ( les seuls de l'année, en fait ! Personne nous aime !) dont nous reparlerons dans pas longtemps. 

34 milles pas trop mal, sans vent, puis au bon plein, puis au serré, puis dans la gueule. 

Arrivée sur Posidonio

En temps normal, on va mouiller dans l'avant-port de Pythagorion, afin de reconstituer la cambuse ! PUIS, on cingle sur Psosidonio. 

Mais voilà :  c'est devenu interdit depuis le 20 juillet ! Or, 15 à 20 bateaux mouillaient là, tous les jours en saison, depuis....Eh bien depuis qu'on navigue en Grèce, au moins. Avant, je ne sais pas. 

D'après mes infos, le port municipal a été racheté par un privé. Du coup, les tarifs ont quadruplé ( au début) puis, comme plus personne ne venait, seulement doublé ! Le fait que, concomitamment, le mouillage devienne interdit dans l'avant-port ne montre-t-il pas des signes que l'adage " Quand tout sera privé, nous serons privé de tout!" se vérifie régulièrement?

Comment les commerçants du coin acceptent-ils de se priver de la clientèle des plaisanciers sans protester est un mystère, pour moi. 

Du reste, d'après nos amis allemands ( Lisa et Joachim, nous en reparlerons plus bas) qui hivernent dans la marina de Samos, ils sont pas contents, contents. 

D'autant plus que le port municipal, abimé par le tremblement de terre de l'an dernier, accueille moitié moins de bateaux. Avec des pendilles, parait-il, il est vrai. 

Mine de rien, sauf à aller se coincer dans ce port étroit à 3 mètres des tavernas dégueulant leurs touristes et leur musique du 9h matin à la nuit, cela complique vachement l'approvisionnement des plaisanciers. 

Car où aller ? A la capitale de l'île,Vathi, complètement exposé au nord?

A Maratokampos, aux vents catabatiques redoutables quand le meltem est là ?

Il n'existe plus de mouillage sûr à proximité d'un approvisionnement correct pour les plaisanciers sur la côte Sud de Samos. Epicétou. 

Tant pis, on dépensera nos petits sous ailleurs ! 

Par exemple à Posidonio, chez l'adorable Angela,  qui y tient micro-market et qui accepte même  d'aller chercher à Vathi ce qu'elle n'a pas en magasin, y compris d'y remplir nos jerricans d'essence ! 

Ou chez Maria, qui y tient taverna/snack, sur le petit port ( à droite en bas de la rue) avec Kostas son fils, tellement chouette, qui est coiffeur à la capitale en semaine et ses parents qui nous gratiifient toujours d'immenses saluts et sourires. Tous tellement adorables, tellement gentils et accueillants qu'au bilan, on ne regrette pas notre non-escale de Pythagorion. 

Chez Maria. Servis par Kostas, en jaune.

Et c'est là qu'on a retrouvé le petit "prout" (que l'on aperçoit derrière eux)  de Lisa et Joachim, nos copains allemands, tellement gentils et joviaux que c'est un réèl plasir de les recevoir à nouveau à bord pour l'apéro :

Avant, c'était juste le Jérémy, qu'était le p'tit Ceyzeriat. Avec sa soeur, Kelly. 

Avec Pauline, ils étaient déjà venus sur Troll. 

Mais pas celui-ci. Pas celui à deux coques : l'autre, dont on vous relatait les aventures de 2006 à 2019.

Celui-là, quoi. Enfin, celui au premier plan, pas l'autre, merde essayez de suivre un peu, quoi ! 

( en fait, c'est juste que j'avais envie de vous remontrer cette photo, prise à Livadhi, sur Patmos, en 2015) 

Donc, Pauline, qui n'était pas encore Ceyzériat, était déjà venue sur Troll, en compagnie de Jérémy, avec qui elle fricotait déjà allègrement, et Kelly, la soeur de Jérémy, donc une Ceyzériat, elle aussi. 

Et c'était en 2013 : Les petits en 2013

Depuis, les choses ont suivi leur cours normal : Pauline et Jérémy se sont maridas, faisant d'elle une Ceyzériat supplémentaire, 

et,  de surcroît, ils ont lardonné Nathan, le plus jeune (14 mois) des Ceyzériat, du coup, faisant d'Henri, le plus vieux des Ceyzeriat le grand père d'i-celui. 

Photo du papy et de sa fille Kelly prise à bort du "vieux Troll" lors de sa venue avec sa fille en 2014:

Depuis, le Ritou, il est ENCORE plus vieux, et vachement plus que moi, puisqu'il est venu au monde 3 LONGUES semaines avant moi ! Bien fait !

Et donc, il est devenu grand père à cause.euh, non, grâce, pardon, à ces trois p'tits jeunes, qui sont arrivés à bord le 22aout et dont voici un échantillon :

Bon, aprés cette loooooongue entrèe en matière, je crois que les présentations sont faites et bien faites. 

Les courses chez Angela aussi. 

Il reste à partir en nav'. 

La suite dans la journée

Probablement.

Le 22 aout, en fin de matinée, un taxi ( déagréable et qui leur a pris un supplément monstrueux pour les bagaes) les a déposés sur le petit quai de Posidonia. 

On s'est serrés dans les bras. 

Et puis, on a fait deux voyages ! Un pour Jérémy/Bagages, puis un autre pour Pauile/Nathan/poussette. 

A la fin, ça donnait ça :

Dois-je préciser que chaque sac pèse, environ, le poids de notre catamaran?

Je pense qu'il a du s'enfoncer d'au moins 10 cm en ce Dimanche matin ! Déjà, qu'il est pas haut sur l'eau...

Blague à part, impresionnante l'organisation ! Rien ne manquait pour changer, donner à manger, désaltérer, faire des jeux, nager, dormir, se relaxer, pisciner. Oui, car ils sont même venus avec une PISCINE ! 

ça m'énerve parce que je n'ai pas eu le réflexe de prendre toutes les "baby-install" en photo ! Mais ne vous inquiétez pas, j'en ai pris bien d'autres ! 

Le rangement a du prendre environ deux heures. Et après après, qu'est ce qu'on a fait, hein ?

Le premier ouzo, bien sûr  (suivi de beaucoup d'autres. Consommation totale de l'équipage sur 10 jours : environ 2,5 litres! Et pourtant, noius avons eu les EXCELLENTS mojitos de Pauline pour faire diversion!) 

Pendant toutes ces premières, Nathan a été adorable. Mais vraiment. Que ce soit pour manger, pour aller à la taverna, pour faire de l'annexe et pour la sieste. 

On a vite profité de cette dernière pour attaquer le comté, le nougat, la gelée de mûres, etc...que nos invités nous avaient amenés. 

Miraculeusement, le vent est favorable ! 

Incroyablement même,  le meltem va décroitre afin de laisser nos p'tits jeunes tranquilles jusqu'au dernier jour de leur séjour. Il a repris ( avec vigueur) le lendemain de leur départ (véridique!) 

Donc, il est temps d'ataquer la première nav' arpès le premier p'tit dèj'. Photos: 

On a fait nos 20 petits milles vers Ormos Poros entièrement sous voiles, à la grande satisfaction de tous, et, en particulier, du skipper du moment. 

Le mouillage est aussi magnifique que la dernière fois. 

Et c'est partis pour les jeux d'eau. Je vous les mets en carroussel, pour changer:

Bon, niveau taches, Je crains fort que le gaminos ne me fase concurrence et que le jeune disciple ne dépasse son maître :

Grande ombre au tableau dont je me débarrasse maintenant pour ne plus en parler. 

Ma soeur m'a appelé le 23. Notre papa est tombé dans sa cuisine. Les pompiers sont venus. Il a perdu plein de sang en s'abimant gravement le bras gauche. Après avoir craint une rupture du col du fémur, il s'avère que ce n'est "qu'une luxation" ( à la très grande surprise du corp médical. Normalement, à plus de 90 ans, l'os casse ! Il est trop fort mon père!) 

 N'empêche, il nous a fait très très peur et j'ai eu du mal à encaisser le coup, car, en 2017, dans les mêmes conditions ( Juliette et Luc venaient d'arriver) , j'ai reçu le coup de téléphone de mon père m'annonçant la maladie mortelle de ma maman.

Depuis, il va beaucoup mieux et réside actuellement en institut de rééducation fonctionnelle pour qu'il puisse retrouver au plus vite son autonomie. 

Du coup, j'ai pu profiter à fond du séjour de nos amis. 

Le lendemain, nous avons tenté, sans succès, d'aller au village avec le bateau. Trop de vent et trop de monde. Du coup, on est retourné à Ormos Poros avant de prendre la route vers Arki. Mais ça, c'est pour plus tard dans la journée ou demain. 

Bises à tous !

Oui, je suis un peu comme un ministre LREM ( ou PS, ou LR ou modem ) : Faut pas trop croire en mes promesses !

Du coup, y'a eu comme un léger décalage entre ma déclaration d'intention (MAJ aujourd'hui ou demain) et la réalité. Mais le pricipal, c'est qu'au moins, avec moi, les promesses finissent toujours par se concrétiser ! Je ne mens jamais. Parfois, j'annonce trop tôt, quoi. 

Tiens, à propos de mensonge, je ne l'ai jamais dévoilé ici, mais il se trouve que, depuis un an, je passe environ une heure par jour à travailler (bénévolement) pour le compte du média internet BLAST. Un média initié par Denis Robert, que je suis, de loin en loin, depuis "l'affaire Clearstream. (et que je lis, voir, notamment LARRY ET MOI sur Black Rock, MOHICANS, sur Cavanna et Charlie Hebdo, )

Je m'en vais vous présenter tout cela, parce que ça me tient à coeur et que c'est ma façon d'aider. 

Pour faire court, ce média, qui prend de plus en plus d'importance sur le net, produit chaque jour sur sa chaine vidéo des reportages et interviews pointus, traitant de sujets si peu abordés ailleurs, puis, sur son journal internet , des articles d'une qualité et d'une profondeur rarement rencontrés chez ses "concurents". Cest articles, jamais cités, mais souvent pillés sont le signe de sa qualité, 

L'équipe est jeune (quoique nous soyons quelques "vieux" à aider bénévolement, faisant remonter la moyenne. C'est bien normal, nous avons du temps et pas besoin de sous) 

Je fais donc partie de la petite équipe (6) qui s'occupe quotidiennement de corriger les sous-titres de chaque vidéo qui parait. 

En voici un exemple, plutôt adéquat en cette période de renrtrée scolaire :

Critique, impertinent et cohérent, le média est entièrement financé par ses abonnés et ne dépend que d'eux. 

Je suis particulièrement fier de cet engagement et vous recommande de vous y abonner car c'est grâce à ces abonnements que BLAST existe et qu'il reste en total ACCES LIBRE pour tous, abonnés ou pas. 

Si ce que je viens de vous dire attise votre curiosité, voici quelques liens essentiels :

Pour regarder : La chaine Youtube de BLAST

Pour lire  : le web journal BLAST-INFO

Pour soutenir : SOUTENIR BLAST 

C'est pas cher et ça peut rapporter gr...éclairer l'actualité avec un éventail de sujets, une tonalité et une pertinence,  qui changent bien du ronron télévisuel tellement prévisible. Et je pense que, pour les mois à venir, avoir une autre source d'information que celle des médias mainstream n'est pas important, mais absolument essentiel. 

NB , à l'usage des trollonautes parfois énervés par mes coups de gueule : Non, il n'est pas financé par la FI, ni par Montebourg, et NON il n'est pas du tout spécialement favorable à Mélenchon; ni à quiconque, du reste. 

Voilà, vous savez tout, désormais, de mes activités extra nautiques et il y a bien longtemps que j'avais envie de vous en faire part. 

PS : Le premier qui dit que c'est un scandale qu'un mec comme moi corrige les fautes pour bLAST alors qu'il en laisse autant dans ses propres pages sera condamné à oter Mélenchon au 1er et au 2ème tour. 

Retournons à nos p'tits jeunes . 

Quand on arrive, incroyable, il n'y qu'un bateau dans la baie ! Du coup, super facile de prendre une bouée. On a le choix ! J'ai fait très peu de photos là-bas, désolé ! A part cette vue générale du mouillage. 

Mais l'orangeade et la visite valaient le déplacement tellement ce port et ses mignons petits bateaux sont choux. L'occasion de vous les remontrer : 

En revanche, si vous voulez faire de l'avitaillement au "micro-market", sachez qu'il sera loin d'être complet et que la dame est un tantinet revêche. 

Blague à part, elle n'a pas grand chose la brave dame et si elle nous a crié après, c'est parce qu'elle avait tellement peur du COVID.et de Javotte. 

Elle nous a dit que pour le pain, les tomates et les fruits, fallait demander en taverna. C'est ce que nous avons fait, mais on n'a rien voulu nous vendre. Faut dire, il y a avait pléthore de touristes au port et donc, potentiellement, beaucoup de clients pour le soir ! 

Le soir, on s'est régalé à la taverna. 

Nos p'tits copains étaient littéralement enchantés par tant de bleu :

On les a laissé profiter de  la baignade outremer, et on est allé baigner la Javotte sur la petite plage de l'autre coté de la plage :

Du coup, on est parti en petite ballade, pour faire des photos :

Le soir, il nous ont laissé en garde l'adorable (mais vraiment!) petit morpion et sont allés en haut de la colline, pour profiter du coucher de soleil : 

Pendant ce temps, en haut de la colline, on chasse le soleil en bonne compagnie :

Le lendemain, c'est baignades à gogo, avant de se rendre sur Lipsi car il est plus que temps de remplir la cambuse :

Allez, ça suffit pour aujourd'hui ! C'est bientôt l'heure de la correction ! 

Et c'est l'édito de Septembre by Denis Robert qui nous attend ! 

C'est corrigé. 

Youpi !

Très très bien cet édito, du reste:

Le 27, cap sur lipsi Village, histoire de remplir la cambuse. 

Ce sont les p'tits qui s'en sont chargé ! Alors là, j'étais super content ! J'aime pô faire les courses, moi. 

Nous, on a gardé le petit et c'était vachement mieux ! 

Bon, il a fallu régler quelques conflits sur la propriété de certains jouets : 

Pour le partage des biscuits, c'est vachement plus facile 

(enfin, dans le sens "Bébé vers Touto", en tout cas)

Mais, dans l'ensemble, Nathan est tellement facile que c'est un plaisir d'envoyer ses parents en corvée d'avitaillement ! 

Le soir, après les nombreuses baignades de l'aprés-midi, ce furent d'abord une ouzerie, puis la taverna "le café des moulins ", (chez Despina), où l'on s'est régalés, comme d'habitude, sauf Pauline qui, hélas, n'a rien trouvé à son goût, ce soir-là ! Faut dire, l'ouzo "d'avant- taverna" était bien bien tassé ! Ca a du jouer sur son appétît ! 

On n'y croyait plus ! 

On n'en avait pas vu un seul depuis le début de la saison !

Et là, pendant la traversée entre Patmos et Lipsi, où va s'achever le séjour de nos amis, 20 à 25 d'un  coup ! 

Avec, de surcroît, une pétole totale, donc une eau absolument transparente, raison pour laquelle vous "bouffez du dauphin" en Hune depuis lors. 

Nathan a regardé ça stoïque. Il est encore un peu petit pour s'émerveiller devant ses grosses bébêtes. 

En revanche, le reste de l'équipage était comme fou de joie !

Soudain, Jérémy a dit à Pauline : " Prends le petit! Y'a trop longtemps que j'en rêve !"

Il s'est dépoilé aussitôt, a mis son masque de plongée ( le tout en envron 7 secondes chronos) et s'est foutu à l'eau pour aller nager avec les dauphins. Ils sont immédiatement venus le voir nous a-t-il raconté !  Juste à 5mètres sous lui. 

Il est ressorti absolument émerveillé en laissant sa place à Pauline.

Moments inoubliables. Ils en ont eu de la chance, ces petits drôles, pendant leur séjour avec nous ! Pause du meltem, temps radieux.et les dauphins ! Top ! 

Je remets ici le diaporama que je vien de réaliser aisni que les deux trois photos qui me sont chères:

C'est donc à Horlakoura, sur lipsi, que s'achèvera le parcours Egéen de notre équipage du mois d'Aout. Je n'ai jamais aimé les fins et les adieux, que ce soit, en tournée, au cinéma. Même finir un livre me contrarie.

Aussi, je vais juste m'attarder, pour conclure, sur le fait que je fais amende honorable:  Jean-Michel Blanquer avait raison ! SI, si !  Nous sommes régulièrement attaqués par les hackers russes ! Nous en  avons la preuve, parce que, sur Troll, nous avons aussi été victime d'une incontestable inflitration ! 

Oh, c'est bien fait, très bien réalisé, insoupçonnable ! ça commence dans l'eau, bien sûr, tout à fait innocemment !