30 mars : Et revoilà l'ami Roland, son sourire, sa philosophie...et ses gateaux de Noël alsaciens fait maison, et conservés précieusement depuis deux mois rien que pour nous ! Quel bon moment, quelle belle après midi, pendant laquelle, vous le noetrez dans les images ci-dessous, la belle Javotte, qui a pris 2 kilos, n'a pas hésité à s'immerger dans un eau encore bien trop fraiche pour les animaux sans poils:
En fin d'aprés midi, Roland est reparti àKaristos. On se reverra sur l'eau, cet été, après notre grand tour en mer ionnienne...
Au bout de deux milles, hélas, le pilote auto se met en carafe. Avec des messages d'alerte sur le pupitre de commande.
Je fais des recherches sur internet...et je retrouve un sujet, sur le forum H&O qui traite exactement du problème que j'ai. C'est normal, c'est un topic que j'avais ouvert moi-même, il y a 5 ans, où je décrivais un problème identique! Et il s'est avéré, il y a 5 ans, que c'était, comme presque toujours en sortie d'hiver, d'un problème de corrosion sur les contacts électriques !
Oui, certes, mais laquelle? Du coup, je décide de rerprendre toutes les connexions à l'arrivée à Proto Rafti. Je vais y passer 5 heures, sans rien trouvé de notable...
...pour finalement, résoudre le problème en changeant de slot sur le tableau électrique. Il va bien falloir que je me cogne sa réfection complête à celui-ci, et quand on connait mon amour pour la chose électrique, nul doute que Super connard risque de rôder dans les parages...
En attendant, aujourd'hui, premier avril, jour des farces, le pilote accepte de ne pas nous en faire et nous filons bon train (motorisé, car pas de vent) vers le cap Sounion, encore une étape classique
Prochaines étapes : On n'et pas fixés, mais dans le golfe saronique, en direction du canal de Corinthe, que nous franchirons en début de semaine prochaine ! A bientôt, les Trollonautes empoissonnés !
1er Avril : Etape classique encore : Porto Rafti > Cap Sounion. Vent dans la gueule, pas fort toutefois, aucun intérêt.
Toujours aussi rouleur ce P...de mouillage ! Décidément, quelque soit le secteur de vent et sa force ( même zéro beaufort comme cette nuit), on passe ici des nuits de merde ! Nonobstant ce petit inconvénient, quand il est désert, c'est quand même assez beau
2 Avril : Tôt le matin, on part pour la baie de Varkisa, à 16 milles au Nord Ouest. Il n'y a aucun vent. Il ne fait pas mauvais, mais le soleil ne parvient pas à percer la couche de nuages.
Arrivés en vue du mouillage, que l'on sait, grâce aux guides, très très urbanisé, on constate qu'une mini houle de Sud, insistante et permanente, va sans aucun doute perturber, que dis-je, foutre en l'air,anéantir, atomiser notre pauvre sommeil de la nuit prochaine. On a déjà donné, merci; on décide de poursuivre notre route vers Salamines.
1 mille et demi avant d'arriver, changement brusque de régime moteur! On pense d'abord que c'est Javotte, qui a bougé au même instant, qui a heurté la manette de gaz. Cela npous arrive parfois à nous aussi et, à chaque fois, celui qui n'a pas heurté la manette s'écrie " Qu'est ce qui se passe! "
En l'occurence, non, ce n'est pas la chienne. On a attrapé quelque chose sous le bateau. On a perdu un noeud, le flux de l'hélice est perturbé, et le bateau "parkinsonne" ! Toutefois, comme on est tout proche du mouillage et qu'il y a énormément de fond, je décide de rejoindre doucement Kanakia. Après réflexion, je pense que j'aurais dû aller voir immédiatement, mais je n'ai pas osé nous mettre en panne et me mettre à l'eau en longeant de si près les cotes de l'île.
Bref, petite frayeur, d'autant plus que le moteur fume (normal, il force). On arrive dans la (belle) baie de Kanakia.
Après avoir mouillé, dans 5 mètres de fond d'excellente tenue nous mettons l'annexe à l'eau et voyons, depuis la surface, des trucs qui flottent autour de l'hélice.
Comme, depuis ma plongée fatale en 2011 et les acouphènes qui vont avec, je m'interdis de plongée bouteille, on va se renseigner à la taverna locale pour faire venir un plongeur. ça tombe bien, il en connaisse un! Je précise que je vais quand même, auparavant, faire un diagnostic plus complet et que je reviendrai confirmer ma demande.
On retourne au bateau, je mets la tête (et le masque) dans l'eau et...énorme surprise, il n'y a plus RIEN ! Snas doute la marche arrrière lors de l'ancrage a-t-il libéré l'hélice. On va faire un tour de bateau pour confirmer la chose. Régimle et vitesse normales, plus de vibration. FIn du problème. On informe la taverna et on va y manger le soir (fort bien et poiur pas cher!) pour se remettre de nos émotions.
On peut enfin profiter de l'endroit, qui nous convient fort bien :
3 Avril : Avant de se lancer dans le canal, on est contraints de faire un détour par néa Epidavros, pour rendre le Mariner qui, sans m'étendre sur les raisons, ne saurait nous conven ir. L'occasion de voir un bel endroit, un tout petit port enchassé dans les montagnes. On mouillera d'abord devant le port, puis, on ira au quai juste avant la nuit, une houle persistance risquant de compromettre..gna gna gna gna.
4 Avril : Depuis 8heures ce matin, nous sommes en route pour le canal de Corinthe, connu comme le plus cher du monde au mille parcouru et que nous avons pratiqué pour la dernière fois, dans l'autre sens, début..avril 2009, avec nos grands amis Françoise et Jean Pierre : Canal d'ouest en est
Je ne sais plus combien on avait payé, autour de 160€, je pense...ça a dû augmenter, en 7 ans !
On vous dit ça la prochaine fois, promis.
A bientôt, les Trollonautes!
7 Avril , 7h 36 du matin : Sans déconner, je vous gâte trop ! Une mise à jour le lundi, une mise à jour le Jeudi... Vous allez prendre de sales habitudes, et, au lieu de m'envoyer un mail si, par extraordinaire, le site reste inchangé 8 jours, vous allez quotidiennement me casser les burettes avec des " Et alors, elle est où ma mise à jour?" . Et la décence seule m'interdira de vous faire cette réponse bien connue sur les forums internet: " Ou? Dans ton c.l ! "
En fait, nous nous mis en route dès l'aurore, alors que l'astre incandescent, encore baillonné par la chappe nocturne, ne nous avait pas encore inondé de ces photons lumineux, avant même que l'ingestion d'un petit nectar venu de Colombie ( euh, nectar noir, hein, pas poudre blanche!) eût doucement, volupteusement réchauffé nos entrailles, avant même que la fin de nuit eût vraiment décollé nos paupières supérieures de nos cils inférieurs, avant même d'avoir fait caca.
Mais, pour savoir pourquoi, il va falloir vous taper tout ce qui s'est passé depuis trois jours.
De toute façon, c'est ce que vous attendiez, non?
Lundi 4 avril : C'est donc à Néa épidavros que nous en étions restés. On a rendu le Mariner hier, et nous voici, dès potron-minet (ce qui ne dérange guère Javotte malgré le minet!) en route pour l'entrée du canal de Corinthe. C'est, évidemment, avec le vent en pleine face que nous accomplirons les 18 milles qui nous en séparent ! Quand je pense que, si on était partis de Salamines, comme prévu, on aurait fait de la voile. Mais bref.
2 milles avant l'arrrivée, on branche la VHF sur le canal 11. On nous répond aussitôt de nous mettre, dès l'arrivée au quai d'attente.
ATTENTION : Mettez vos pare-battages TRES haut, jusqu'à dépasser le liston ! Parce que le quai est lui aussi TRES haut!
En fait, même s'ils se manifestent bruyamment, ces toutous sont adorables. Le plus gros s'appelle Beethoven, comme dans le film, comme vient nous le dire le monsieur du Canal, tout sourire, en les éloignant pour que Javotte, peu fière, face quelques pas à terre ( en fait, deux mn plus tard, ils sont tous ensemblre sans le moindre porblème!)
Le monsieur nous dit de venir faire notre entrée dans le canal. On lui dit qu'on prend les papiers et qu'on arrive.
Et là....
Incroyable ! Nous sommes partis depuis plus de 9 ans. Nous avons une pochette avec tous les papiers du bateau et paf, au moment de passer le canal, l'acte de francisation (document de propriété essentiel) a disparu de la pochette ! Pendant / heure on va chercher partout, sans aucun succès! SI ça se trouve, on va rester du coté Egée, puisque nous n'avons plus le moidre titre de propriété de notre bateau!!
Nous nous dirigeons, penaud, juste munis de notre vieux transit log et de notre certificat d'assurance au bureau pour confier au gentil monsieur " we have a big problem" ! On lui explique, et le monsieur, tout sourire, nous rasure très vite en nous disant : " Je vous ai sur mon écran, Troll est déjà passé ici en 2009. Tout va bien, je n'ai pas besoin du papier qui vous manque ! OUF !
Il ajoute, aprsès nous avoir soustrait 168€ : " Vous passez le canal dans 40mn. Veillez sur le canal 11!"
Pendant ce laps de temps, j'appelle les douanes de Caen, qui me dirigent sur celle de Cherbourg ou je parle à une jeune femme A-DO-RA-BLE qui me promet de tenter de nous aider le plus vite possible ( Le lendemain matin, je recevrai un duplicata de notre carnet de francisation..en attendant l'officiel qui est déjà partis à la signature aux affaires maritimes ! Vive l'administration et merci beaucoup Madame!)
La même chose, et parce que je vous aime, en vidéo. C'est la première vidéo faite avec mon beau Nikon, Françoise a barré tout le long du canal pour que je puisse la faire. Soyez indulgent. Je suis pas très bon en images animées et j'ai monté ça vite fait....mais ça donne quand même une très bonne idée de la traversée du canal :
Le canal de Corinthe en moins de 3mn from Les Trolliens voil'yageurs on Vimeo.
Néanmoins, cette courte escale fut très agréable avec la courtoisie et les sourires grecs toujours au rendez vous.
Incroyable ! Dans ce village, loin de tout, des annonces en français dans le texte ! :
Mercredi 6 avril : On n'est pas partis bien loin ! Juste une petite escale 10 milles à l'ouest, à la marina abandonnée de l'ile de Trizonia, là où, pour la dernière fois, nous avons vu l'ami Maurice et son contest 31 (voir ici : Trizonia avril 2010 ). Le quai principal est quasi désert et le contest 31 de l'ami Maurice est toujours là, le bateau coulé aussi, du reste...
Coté météo, on sait qu'il va y avoir un gros coup d'Est demain. On annonce du 7 à 8 sous le pont de Patras ! Nous sommes donc dans le bon sens puisqu'pn va à L'ouest. Mais on sait aussi que la baie de Missalonghi, lors des coups d'est....bonjour (cliquez sur ce lien : coup d'est )
On sait aussi que nous attendent là-bas les Mayapi ( Pierre et Marie -Hélène, voyage 11,20) avec qui on correspond depuis des années...et qu'on n'a pas encore rencontrés! Il y a bien le quai de la ville, abrité de l'Est. On sait par les Mayapi qu'il y a de la place pour l'instant, mais sera-t-il libre lors de notre arrivée...Du coup, toute l'aprés midi et la soirée, on tergiverse : partira, partira pas le Troll... Surtout que, si on ne lève pas l'ancre, on va se retrouver avec 5 ou 6 jours de sud ouest/ ouest, qui vont nous empêcher de progresser vers l'Ouest. Et puis, être bloqués à Tizonia en cette période, c'est sans super market, sans même une boulangerie...Bon, dodo, la nuit porte conseil...
7 avril : Je dors super mal et à 5heures du matin, j'ai les yeux grands ouverts ( ah, l'écrasante responsabilité du chef de bord...)
Il fait beau, le vent n'est pas encore levé...Allez hop! On se casse au jour levant. On prendra le petit dèj en route! Normalement, ça va farter... On envoie SMS aux Mayapi et à Maurice pour leur dire qu'on sera là dans quelques heures.
On n'a pas été déçus ! Le vent s'est levé dès 7h00 et nous a propulsé ( y'a pas d'autres mots!) vers Missalonghi à des vitesses rarement atteintes par Troll en bientôt 10 ans de vie commune. Au portant, quasi au vent arrière, en trois heures on va dérouler tout les génois, puis prendre un ris, puis le deuxième, puis le troisième, et finir les deux dernières heures avec un torchon à l'avant!
Au bilan, 39 milles à la voile, à la vitesse MOYENNE de 7,7 noeuds ! Troll n'étant pas un pur sang des mers, je vous assure que, depuis la traversée continent>Corse, on n'avait jamais été aussi vite. Photos ( mais qui traduisent difficilement, comme d'habitude, les conditions super musclées - rafales à 40, vent moyen à plus de 30 - les conditions météos:
Quand on arrive à l'embouchuire du chenal de Missalongji, les rafales dépasses 40 noeuds. Mais, dès qu'on rentre dans le chenal, plus de vagues. Seul le vent de travers, de moins en moins violent au fur et à mesure de notre avancée dans le chenal, nous rappelle que cette nav' fut un des plus musclée depuis notre départ. Les maisons sur pilotis sont toujours là et ont toujours autant de charme:
Un petit groupe sur le quai : Les mayapi au complet, et Maurice et sa compagne roumaine, Héléna ! Quelle joie, quel plaisir d'être ainsi accueillis, de rencontrer enfin les Mayapi et de revoir Maurice, àprès 7 ans !
Une fois Troll installé confortablement ( avec à peine 15 noeuds d'Est au ponton) , l'ouzo va vite couler à flot au milieu de toutes ces gueules sympathiques et réjouies. Par ordre d'apparition : Pierre, Héléna et Maurice, encore Maurice, Marie Hélène et les Mayapi au complet et en vélo, avec l'adoralble petite Flore dans son panier de transport, suivi de quelques photos de notre quai
En fait, il y a dans les photos ci-sessus deux évènements : Le gigot sur leur bateau et le loup (préparé par eux) sur le notre !
Ils avaient, en fait, tout préparé pour notre venue. On s'est REGALE!
C'est incroyable, mais c'est vrai ! Les bonnes fées ne cessent de se pencher sur notre cockpit !
Pierre et Marie Hélène ont lu nos déboires, en général avec les moteurs H.B. en général, et avec le récent Mariner en particulier.
Du coup, ils nous ont offert un Yamaha 4 temps 2.5cv ( avec un point mort et une poignée de gaz ! Fantastique!) qui, nous ont-ils dit,"prenait de la place dans leur coffre! "
On a accepté, pour leur rendre service, naturellement !
Blague à part, on s'est battu pour transformer le cadeau, tellement désintéressé, si généreux, en troc : Moi aussi j'ai un truc qui prend de la place dans Troll : mon matériel de plongée, grâce à qui j'ai des acouphènes depuis 5 ans ! Coup de bol, Pierre a accepté le troc ! Du coup, on se sent un peu moins mal d'avoir accepté le cadeau, même si le troc est très loin d'être à l'avantage des Mayapi.
Punaise, on a bien fait de quitter Trizonia !
Le berlingot, une fois à poste sur Troll, plein d'huile et d'essace réalisé, a démarré à la 1ère sollicitation après 6 mois d'inactivité ! Yahoo ! En plus, une régularité, un silence de fonctionnement, je ne vous dis que ça!
Regardez comme il est beau, et je n'ai RIEN FAIT DESSUS :
9 et 10 avril : Maurice nous a emmené à Lidl faire le plein de la cambuse. Ensuite, Héléna et lui ont mangé à notre bord ! On a pris RV pour réunir tout notre "petit monde de missalonghi" à un repas "musical" Dimanche soir.
Il a fait mauvais Samedi et Dimanche. Le vent s'est levé d'Ouest ! A notre tour de clapoter. On a cherché les éclaircies, histoire de dégourdir les papattes à la gamine et de photographier un peu l'environnement, et, notamment, ces barque plates spcécifiques à Missalonghi :
Et, Hier soir, on a mangé tous ensemble à bord de Troll. Nous avons sorti orgue et guitare et passé une soirée rare, comme nous en avons quelquefois. Aucune photo. Elles sont toutes pourries et indignes de figurer ici. Pourtant, on n'a pas picolé tant que ça (en fait, Pierre avait oublié son appareil et je lui ai prété le mien ! Hélas, il était resté sur le réglage de l'aprèm totalement inadapté aus basses lumières ! Du coup, elle sont toutes noires!)
Aujourd'hui, quelques courses et, sans doute, demain ( ou après demain, plus probablement), on continue vers l'Ouest ! Mais on se souviendra longtemps de notre retour à Missalonghi!
A bientôt les trollonautes !
Lundi 12: Bon çava souffler fort du NW demain! Pas la peine d'essayer d'y aller ! Du coup, lundi soir, on honore l'invitation à boire l'apéro sur le splendide Gib Sea 44 avec qui on a partagé tuyaux et raccords dans la journée. Dany et Didier, qui ont bien sillonné le monde avant d'acquérir ce beau bateau sont super sympa et on passe un fort bon moment en leur compagnie. Eux, en revanche, partent pour Trizonia demain matin. Dans le bon sens pour le vent, du coup.
Mardi 13 : Les voici pile poil au moment de l'appareillage:
Le soir, sortie "gyro pitas" avec nos amis du mayapi. J'ai pas pris le Nikon en ville, et puis, vous les avez déjà vus!
On prend congé d'eux en se promettant de se voir plus tard, ailleurs, dans la saison
Une baie , 24 milles au nord ouest, découverte grâce aux indications de Valentin, un trollonnaute qui connait bien les ioniennes et qui m'a filé de bons plans par mail ( merci Val!) . Cette baie a la particularité d'avoir un fond de vase d'une tenue INCROYABLE! Y'avait pas de vent et j'en ai bavé pour relever l'ancre tellement elle collait ! Autre particularité, pour aller à terre, il faut abandonner l'annexe en pleine eau, tellement y'a pas de fond ! Images, avec, au début, les clichés de notre départ de Missalongji :
Toujours Mercredi, on continue notre route jusqu'à Kalamos. Pourtant, rien ne nous presse ! Si, en fait, on voudrait retrouver nos copains Gilbert et Robert, qui viennent d'acquérir un gros cata en co-prorpiété, accompagné par nos amis Hélène et François, qui viennent, eux aussi, d'acheter à Corfou un-encore plus gros- catamaran. On va avoir l'air fin avec notre micro Troll à coté d'eux ! Quant à Kalamos, c'est un petit village de pécheurs, un petit port et une super escale:
A 14heures, le pont pivotant ( visible sur la dernière photo au dessus), le pont pivotant, donc, ...pivote, nous voilà en route pour Anti Paxos avec 20 noeuds de Sud dans les fesses, à plus de 6.5 noeuds ! Youpi !
Las, au bout d'une heure, le vent s'arrête, et nous voilà ballotés comme des olives mûres lors de la récolte par une bonne petite houle de SW ! On tient encore le coup, 1/2 heure, et puis, devant les 22 milles qui nous restent à faire, danx ces bien mauvaises conditions, on renonce, la mort dans l'âme. Bah, on va tout bientôt retrouver le cata des deux (Gi et Ro) bert ( qui s'appelle, justement, DEBER !) Quant à Hélène & François, le temps de faqire les papiers du bateau et ils seront de retour bien avant que l'on ne quitte les ionniennes ! On vire de 270° et nous voilà au près, pour faire les 7 milles qui nous séparent de Prévéza.
C'est donc du mouillage derrière le port de pèche de Prévéza que je vous ai concocté cette, ma foi, assez foisonnante mise à jour. On repart..euh...bientôt !
Bisous les Trollonautes, qui vont cliquer sur cette nouvelle petite annonce ( y'avait longtemps!) pour retourner à l'accueil !
Je viens de lire cette déclaration de cet enfoiré de Wauqiuez ( Désolé, j'ai pas d'autre qualificatif qui me vienne!) :
Source le progrès : Le candidat à la présidence de la Région Auvergne Rhône-Alpes Laurent WAUQUIEZ a déclaré vouloir «…fermer les formations fantaisistes comme celles des métiers du cirque et des marionnettistes…» et « Ouvrir des formations débouchant sur des vrais jobs ».
Et ça me donne envie de hurler !
Depuis notre départ, le 29 Mars, on a fait 381 milles, 55 heures de moteur pour moins de 10 heures de voile ! "Mais quelle mouche les a donc piqués, les Trolliens ?" doivent se demander, à juste titre, les Trollonautes ! Et ils ont bien raison de poser la question.
En fait, on a tout fait pour revoir nos copains Hélène et François qui repartaient de Corfou le 18 Avril. En plus, ils résidaient, en attendant d'embarquer sur leur "just buy" et néanmoins splendide Cata Orana 44, sur le cata Athena 38 de nos, non moins sopains, Robert et Gilbert !
(Y'a plus que nous en monocoque, quoi ! )
Du coup, on a mis le turbo et on a réussi à arriver juste la veille de leur départ ! C'est pourquoi on a si peu profité, jusqu'à présent de nos escales !
Voilà pour les explications et retour sur les derniers milles parcourus.
Je connais au moins deux personnes, en Seine et Marne et en Savoie, qui doivent bien se réjouir, autant que nous, de ces images joyeuses!
Hein, la Fouèze? N'est ce pas, la Patricia? Il est beau votre cata, beau, confortable et les capitaines sont au top!
C'est décidé ! Cette fois-ci, on profite de l'endroit ! On va rester là une bonne semaine. Pas là, au mouillage, mais au port de la ville, nouvellement protégé par une digue et encore gratuit à cette époque.
Hélène et François sont repartis en France faire les papiers officiels de leur nouveau bateau. Nous restons en compagnie de Gilbert et Robert et on ne peut guère réver meilleure compagnie.
On va aussi rencontrer Siri et Nicolas, fidèle Trollonautes, qui ont hiverné ici et que l'on a hête de voir en vrai ! On va aussi poser notre troisième panneau solaire. Et puis on va VRAIMENT visiter Corfou, la ville ET l'île.
De tout cela, on vous reparle dès la prochaine mise à jour.
Lundi 18 Avril : Nous rejoignons nos copains de DEBER au port de la ville, nouvellement protégé par une digue. Il n'y a ni eau ni électricité, ni pendille, mais c'est sympa...même si les égoûts qui se déversent directement dans le bassin sont parfois fort...odorants ! On s'est mis cul à quai, un évènement pour Troll. On a eu un propulseur de poupe en la personne de Gilbert qui était monté sur notre annexe et nous poussait dans la bonne direction. Ainsi, Troll reculait enfin à peu près droit
De plus, dès que le NW souffle fort, le port devient assez inconfortable, because clapot de la houle qui entre et se répercute sur le quai.
Bon, revenons au clapot de NW: Pas dangereux mais pénible comme vous pouvez le constater sur cette très courte vidéo. Et encore, là, ça c'était un peu calmé :
Port de la ville Corfou avec un peu de Nord Ouest from Les Trolliens voil'yageurs on Vimeo.
C'est joli Corfou, non?
Mais, quel contraste! Près de la citadelle, c'est une ville totalement rénovée, pimpante, artificielle, suitant le fric, avec ses boutiques de (grand)luxe pour les riches grecs (il en reste!) et les touristes à la devise abondante...
...et, quand on s'enfonce du coté du "quartier juif", ce sont les facades délaves, les ruelles décrépies, les immeubles finissants.
Corfou fait partie de ces enclaves, comme, coté Egéen, Santorini ou Mikonos, où, en apparence, tout est policé, luxe, vacarme et boite de nuit. Corfou la belle ? Sans doute, mais, coté Trolliens, c'est pas trop notre kif.
Reste à découvrir le reste de l'île en auto, mais ça, ce sera pour plus tard !
Rencontres majeures à Corfou: D'un coté l'équipage de FREYA ( pas sûr de l'ortho), composé de SIRI et NICOLAS, qui sillonent ces contrées sur un splendide oceanis 430
et de l'autre celui de Shundo ,composé, lui, de CHANTAL et GILBERT, qui skippent un DALU 40 en alu, (sans doute tout aussi magnifique, mais nous sommes repartis de Corfou avant d'avnt eu le temps de le voir, mais vous pouvez le voir sur leur blog : bato Shundo )
Dans les deux cas, ces rencontres furent magnifiques, riches, amusantes, tendres et joyeuses ! On les reverra, avec garnde joie,au mouillage d'ici Juillet, c'est certain.
Au passage, je remercie solennellement le PMDT qui nous permet toutes ces rencontres ! (Autrement dit, je m'auto-congratule, dans un élan particulièrement narcissique! )
Dans l'ordre d'apparition à l'écran, Siri et Nicolas, ensemble et séparément, puis Chantal et Gilbert, en couple et en single : (vous allez voir: ces individus n'engendrent guère la mélancolie!)
Pendant ce temps-là, la "Fouèze à Robert" est arrivée pour un mois sur son beau cata. L'occasion de se revoir, de se balader ensemble, de profiter les uns des autres, de recontrer aussi les si souriants Evelyne et Bernard, de passage sur Deber, et qui vendent leur espace 1100 (voir nos petites annonces ). Quelques photos de l'ensemble :
23 Avril : Deber part pour le Nord de L'île. On ne les suit pas parce que, ce soir, Siri et Nicolas mangent à bord. Du coup, je suis le PREMIER à immortaliser ( pour l'éternité et même plus) le splendide Athéna 38 sous voiles, tral la la la la ! Ca permettra à la "Patricia de Gilbert" de patienter un peu jusqu'au 12 mai ! On t'attend tous, Patricia et on t'embrasse!
Quand à nous, c'est le lendemain, Dimanche...hier donc ( mais suivez un peu, quoi!), en raison d'un nouveau coup de vent de NW annoncé, que nous avons quitté le port pour le petit archipel de Sivota/Mourtos.
On en reparle la prochaine fois, mais, pour retourner à l'accueil,
vous pouvez cliquer sur l'orage qui nous a poussé allègrement jusqu'à Sivota :